Découvrez le travail de Maurice Ohana dans « Bridge…


©Dominique Souse

UN « Music Bridge over Syngrou » sera établi pour la 8e fois le 10 mai 2023, reliant le bâtiment de la Fondation Onassis au Département de la communication, des médias et de la culture de l’Université Panteion. Un pont qui soutient de manière significative et fructueuse les étudiants de la direction « Culture et gestion culturelle » du Département de la communication, des médias et de la culture de Panteio, en leur donnant l’opportunité de travailler avec Stegi, de se familiariser avec la production et la communication départements d’acquérir une expérience précieuse et de communiquer avec les musiciens de notre temps.

Dédié au compositeur Moritz Ohana (1913-1992), « Bridge » retrace cette année le parcours personnel et artistique d’un créateur de musique méconnu de beaucoup en Grèce avec trois concerts. Pour la première fois également, le « Pont de la musique » a atteint Thessalonique, où le 18 mars, dans l’amphithéâtre « Stefanos Dragoumis » du Musée de la culture byzantine, il y a eu une présentation de la collaboration entre Stegis et Pantei, suivie d’un concert avec des œuvres pour hautbois et piano, en collaboration avec le Laboratoire de Musique Contemporaine de l’Institut de Musicologie de l’AUTH.

Moritz Ohana

©Dominique Souse

Moritz Ohana déjà reconnu en France dans les années 1960 comme l’un des compositeurs phares de sa génération. Son œuvre musicale est aussi diversifiée que son langage musical. Né au Maroc, avec des racines espagnoles, la nationalité britannique, une éducation française et de nombreux voyages en Afrique et en Europe, il crée en traversant les frontières géographiques. Il se tourne vers ses racines, ses origines méditerranéennes, le flamenco classique et le cante jondo andalou, les thèmes et paroles espagnols, les rythmes africains et afro-cubains et les mythes grecs.

Moritz Ohana

Il intègre également des éléments du langage harmonique et rythmique du jazz, ainsi que la texture de la musique de Debussy, de Faia, Bartok et Stravinsky. L’hommage donne au public grec l’occasion de découvrir des œuvres pour piano seul et diverses combinaisons de musique de chambre, après avoir entendu pour la première fois ses œuvres pour guitare dans « Music Bridge », vol. 4ème en 2018.

20h І L’héritage de Debussy

Le compositeur et pianiste Panagiotis Dimopoulos nous emmène dans un voyage d’œuvres pour piano seul de Maurice Ohana Betsy Jolasmais aussi dans une nouvelle œuvre commandée par Stegi, le « Tigis » (2022). L’œuvre nous transporte mentalement à Tanger, en Afrique, nous invitant à décrypter les codes qui mènent à ses lieux mythiques. « Pièce pour » (1997) de Betsy Jolas entoure un rythme tantôt rapide, tantôt douloureusement lent avec des manœuvres, des sonorités extrêmes et des changements dynamiques. Enfin, les extraits des « 24 Préludes » (1972-1973) pour piano solo d’Oanas qui clôturent le concert sont un palimpseste des éléments de la nature.

Panagiotis Démopoulos

© Susanna Dimopoulou

Panagiotis Dimopoulos

21h І Espagne-Afrique

Le programme du deuxième concert retrace les racines originales de l’inspiration d’Oana, combinant des chansons traditionnelles d’Espagne et du Nigeria avec les œuvres pour piano solo de deux de ses étudiants et amis.: le français Édith Lejetqu’ils ont rencontré grâce à leur intérêt commun pour Lorca, et l’Espagnol d’origine basque Félix Ibarrondo. Le compositeur primé Ismeni Beckcommandée par Stegis pour voix et piano ajoute sa propre contribution à cet univers musical.

Ismeni Beck

Ismeni Beck

22h І Embarquez pour l’Amérique

Les œuvres du troisième concert nous invitent à un voyage transatlantique. Le compositeur français vénérait la vaste mer et s’inspirait de ses sons. Dans « Neumes » (1965) pour hautbois et piano on reconnaît des sonorités tantôt sombres tantôt lumineuses, personnelles et en même temps universelles. LE Édith Canat de Chizy, élève d’Oana, nous fait entendre le clapotis des vagues, les rafales de vent et aussi le klaxon d’un navire avec « Sailing » (2021) pour piano solo. LE André Jolivet avec « Chant pour les piroguiers de l’Orénoque » (1953) pour hautbois et piano, il nous emmène au Venezuela au son d’une chanson de batelier local.

En Amérique latine, nous sommes à la traîne avec « Perroquets d’Azur » (1996), une œuvre pour hautbois seul Thierry Pécou, suivant les traces d’Oanas, exploite le noyau rythmique de la musique afro-cubaine. Enfin, nous apprécierons des œuvres pour hautbois solo de deux jeunes compositeurs grecs talentueux : « Biomata I » (2015) de Anton Rouvéla et ses « Introspections » (2022). Michalis paléologueavec lequel le voyage devient maintenant intérieur et très personnel.

Information: Université Panthéon | Entrée gratuite avec des billets pour l’espace événementiel

lire aussi

Découvrez le travail de Maurice Ohana sur

Dédié au compositeur Maurice Ohana (1913-1992), le « Bridge » de quatre concerts retrace cette année les parcours personnels et artistiques d’un créateur de musique inconnu de beaucoup en Grèce.

Erec Parris

« Passionné de Twitter. Érudit du bacon. Ninja du café. Évangéliste du Web subtilement charmant. Introverti.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *