De l’Olympie antique au Stade Panathénaïque en passant par Marseille – la flamme olympique navigue vers la France

Kallimarmaro devant elle l’attend imposante. Le public fait une standing ovation. Le champion du monde de marche Antigoni Drisbioti amène la flamme olympique au stade pour allumer l’autel des mains du médaillé d’argent de water-polo Yannis Fundoulis.

Peu avant l’embarquement du légendaire voilier « Belem » pour sa destination finale à Marseille, la Lumière de l’Olympisme fait sa dernière escale au Stade Panathénaïque et est remise dans une atmosphère pleine d’émotion et de fierté par le président du Comité Olympique grec. Spyros Kapralos, au triple champion olympique de canoë slalom et président du comité d’organisation de « Paris 2024 », Toni Estanguet.

De Crète à Alexandroupolis et de Corfou à Kastelorizo

Depuis son contact dans l’ancienne Olympie le 16 avril, la flamme a parcouru plus de 5 200 kilomètres et 500 milles marins. Après avoir illuminé le pays de bout en bout pendant 11 jours, visité 43 villes et sept îles et passé la nuit sur l’Acropole, il était temps de passer entre les mains des Français pour poursuivre son voyage magique vers la France.

Le relais de la flamme durera 68 jours jusqu’à ce que l’autel de Paris soit allumé le 26 juillet, marquant le début de la plus grande fête sportive.

Les quelque 30 000 spectateurs présents dans l’espace sacré de l’Olympisme lèvent leur téléphone portable pour immortaliser l’instant.

« Notre défi est d’organiser des courses populaires et de qualité et de contribuer à ce qu’on appelle l’inclusion », promet Toni Estanguet en fixant la date du 8 mai dans la plus ancienne ville de France, fondée il y a 2 600 ans par Protée de Phocée.

« Là-bas, la Grèce et la France coexistaient et coexistaient harmonieusement », a relevé le maître de cérémonie, Nikos Aliagas. Une cérémonie spectaculaire dans le cadre des 33èmes Jeux Olympiques de Paris a lié la Grèce antique à la modernité.

La lumière olympique entre les mains de Tony Estange

Tout est parfait pour le grand moment

Les préparatifs des jours précédents ont été fébriles et ont culminé 24 heures plus tôt avec la répétition générale.

Les prêtresses et les kouroi exécutent leur chorégraphie, les musiciens accordent leurs instruments et Fokas Evangelinos, responsable de la mise en scène de l’événement, donne les instructions finales.

Chaque jour la flamme nous rapproche de la grande date de l’été et nous rappelle ses messages de paix et de réconciliation

« Les CHÓRES sortent et vous suivez. Dès le début de la cérémonie, levez-vous dans vos rangs », implore-t-il les 100 jeunes hommes et femmes du lycée grec, qui, avec leurs costumes impressionnants venus de toute la Grèce, encadrent l’événement et mettent en valeur la richesse culturelle du pays. .

L’ensemble vocal CHÓRES, qui a interprété l’hymne olympique, et les danseuses du Lycée féminin grec en costumes traditionnels

L’horloge indique juste avant 8h00. Vendredi soir 26 avril. La flamme olympique est désormais en route vers le Pirée et s’apprête à embarquer à bord du « Belem » à trois pattes de 1896, année de la renaissance des Jeux Olympiques modernes.

Le berceau de l’Olympisme montre la voie

Une semaine plus tard, leur voyage continue vers la Méditerranée. Il traverse des lieux célèbres, du canal de Corinthe au pont Rio Antirrio en passant par le détroit de Messine en Sicile.

Chaque jour nous rapproche de la grande date de l’été et nous rappelle ses messages de paix et de réconciliation. Des messages à valeur universelle plus que jamais nécessaires.

Aujourd’hui, alors que les situations de guerre occupent le devant de la scène, le berceau de l’Olympisme montre la voie de la coopération, de la solidarité, de la communauté des nations et du respect mutuel.

Avec sa voix unique, Nana Mouschouri joue Massaliotida et l’hymne national de la Grèce, accompagnée de l’Orchestre Symphonique National et du Chœur de l’ERT et connaît l’apothéose

Il véhicule la vision d’une trêve olympique et appelle les États à valoriser le caractère sacré de la vie humaine et la dignité des êtres humains.

Comme l’a noté Nikos Aliagas : « Les grandes idées sont ce dont l’humanité a besoin lorsque le silence de la guerre résonne autour de nous. » Giorgos Seferis a écrit : « Dans ce monde de plus en plus peuplé, chacun de nous a besoin les uns des autres. « Nous devons chercher l’homme, où qu’il soit.  » La flamme olympique qui sera allumée en France est un morceau d’humanité, la promesse d’un monde meilleur, qui représente le courage de ceux qui franchiront les frontières en manifestant leur volonté. « 

Célestin Pape

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