Il est juste de dire qu’Anaïs in Love est le nouveau film de Greta Gerwig. Mais alors qu’elle est occupée par le film Barbie, la réalisatrice française Charline Bourgeois-Tacquet fait ses débuts avec un film qui existe depuis longtemps.
Anaïs in Love est le film sur l’amour, le chaos et la confusion
Tout commence avec Anaïs, une millenial qui ne cesse de se rattraper. Eh bien, ce qu’il veut vraiment attraper est une question sérieuse. Parfois, Anaïs semble juste vouloir rattraper un rendez-vous pour lequel elle est en retard, tandis que d’autres fois, elle manque de temps pour ne pas rattraper sa propre vie. Il tombe amoureux, il donne, il rompt, il repart depuis le début, sans règles et strict dans tout le processus.
Dans ce chaos qui règne dans sa vie, elle rencontre également Daniel, un gentleman instruit qui passe plusieurs années avec elle. Alors que les deux commencent à passer plus de temps ensemble, les choses deviennent assez compliquées. Surtout quand Anaïs tente par tous les moyens de se rapprocher de la compagne de 12 ans de Daniel.
Il y a un équilibre spécial et hilarant entre ces trois personnages, faisant d’Anaïs une autre anti-héroïne à laquelle s’identifier immédiatement.
Le « Génération Gap » amplifie les efforts d’Anaïs pour s’insérer dans ce monde
Anaïs in Love est avant tout un film sur le passage à l’âge adulte d’un homme qui, comme beaucoup d’autres, n’a pas encore trouvé sa place dans ce monde. Anaïs écrit un diplôme qui n’en finira jamais, elle n’a plus d’argent pour payer son loyer et elle est toujours en retard à ses rendez-vous.
Et tout se passe parce qu’elle est très occupée à vivre dans le présent et ne se soucie pas de ce qui va se passer dans les prochaines minutes. Son innocence rencontre en elle une maturité effrayante qui, si elle est observée attentivement, peut changer sa vie.
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