Dans une déclaration commune, les six partis d’opposition turcs ont défié la rhétorique d’Erdogan sur les questions de politique étrangère et ont appelé à la fin de l’aventurisme et des tensions.
« Les tensions, la rhétorique aventureuse et les politiques qui modifient l’équilibre des pouvoirs contre nous en Méditerranée orientale et dans la mer Égée et sapent les besoins multidimensionnels de la politique étrangère de la Turquie doivent être évitées », a-t-il déclaré.
En même temps, aujourd’hui, alors que SKAI diffuse, la presse turque se concentre sur le fait que M. Mitsotakis « dénonce partout la carte de la patrie bleue », montrant la colère d’Ankara.
Ankara, quant à elle, semble agacée par le soutien de Macron à la Grèce.
« Personne ne peut mettre en péril la souveraineté d’un État membre de l’UE », a déclaré hier le président français Emmanuel Macron, faisant référence aux nouvelles déclarations provocatrices de la Turquie contre la Grèce.
A l’issue du sommet de Bruxelles, Emanuel Macron a déclaré :
« Le Premier ministre grec a vigoureusement exprimé les préoccupations de la Grèce – ses préoccupations légitimes – et a condamné les déclarations de certains responsables turcs mettant en cause la souveraineté de la Grèce sur nombre de ses îles. « Aujourd’hui, personne ne peut mettre en péril la souveraineté d’un État membre. Ces déclarations doivent être condamnées au plus vite et c’est ce que je fais ici devant vous. »
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