Charalambous : « La Convention McCollin est un outil utile

La directrice générale de l’Organisation sportive chypriote, Mary Charalambous-Papamiltiadis, s’est confiée à Metropolis 95.5 et Dimitris sur la convention internationale McCollin sur les jeux truqués, le phénomène du dopage dans les sports de loisirs, mais aussi l’indépendance du sport en tant que portefeuille des gouvernements. Kanellaki, à l’occasion de sa participation à la Conférence des Directeurs Généraux Européens du Sport à Stockholm.

Le directeur général de l’OCM a fait valoir que la convention est un outil utile pour limiter les jeux truqués, tout en soulignant qu’il est important que tous les pays membres de l’Union européenne suivent une ligne commune.

En outre, il évoque le phénomène du dopage dans les sports de loisir et souligne que son augmentation est alarmante et que l’on recherche des opportunités pour développer des stratégies adaptées pour y faire face. Il a également mentionné la durabilité des installations sportives en Suède et les avantages qu’elles ont même à la poubelle.

Enfin, il a commenté le transfert de la compétence sportive au ministère de l’Education en tant que département indépendant et a souligné avec un vice-ministre que tous les efforts pour rendre le sport indépendant et autonome vont dans le bon sens. Spécial:

Pour la ratification de la Convention internationale McCollin sur les jeux truqués et si elles ont été résolues à Chypre: « Cela aurait été un souhait si nous les avions résolus. » Des efforts sont faits pour endiguer ces phénomènes. La Grèce fait partie des pays qui ont ratifié la Convention et la France la ratifiera également. Chypre a signé la Convention mais ne l’a pas encore ratifiée en raison de certains obstacles juridiques. Les dispositions contractuelles ont été intégrées dans la législation pertinente à Chypre depuis 2017 et la plate-forme de manipulation de jeux a également été créée. La principale raison pour laquelle il n’a pas encore été ratifié est qu’il existe des difficultés pratiques avec la législation sur les données personnelles. C’est quelque chose qui est devant le Parlement. Il y a des difficultés à utiliser les appels téléphoniques et ils sont difficiles à prouver devant les tribunaux.

Quant à savoir si la Convention peut aider à combattre : « Entre les mains d’experts, c’est un outil très utile pour lutter contre les jeux truqués. Ce qui est important, cependant, c’est qu’il existe une ligne commune entre les États membres de l’Union européenne. Nous attendons donc une position plus claire de la Commission européenne sur la ratification de l’accord par les pays.

Si tous les pays acceptent la convention: « La plupart des pays sont prêts à ratifier la Convention, mais il y en a aussi qui sont plus prudents. »

Au sujet du dopage dans les sports récréatifs : « Malheureusement, on rencontre aussi du dopage dans les sports de loisir. » C’est un phénomène qui ne cesse d’augmenter et qui nous inquiète. La Belgique et la France sont les seuls pays qui traitent le dopage dans les sports de loisir et de compétition exactement de la même manière. C’est quelque chose de triste car ce problème s’étend au sport scolaire, selon une étude menée à Chypre. Dans les sports récréatifs, le contrôle des cas est difficile car il n’y a pas d’événements sportifs programmés. A Chypre, nous avons participé à trois projets. L’un concernait l’utilisation non compétitive des stéroïdes, le second visait à créer un code sur la manière de traiter le dopage dans les sports récréatifs et le troisième élaborait des lignes directrices antidopage dans ce domaine. Le président de l’Autorité antidopage chypriote participe à un comité d’experts du Conseil de l’Europe afin d’élaborer une stratégie pour faire face à ce phénomène.

À propos de ce que signifie le sport récréatif: « C’est le sport qui se déroule et dont l’objectif principal n’est pas la compétition et la réussite dans des compétitions avec des centres d’intérêt. »

Sur la durabilité des installations sportives en Suède : « La chose la plus impressionnante est la stratégie qu’ils poursuivent, et il s’agit de réduire l’énergie et les coûts. Les déchets générés lors des compétitions ou des concerts sont incinérés et 20% de l’énergie consommée est générée. Ils utilisent même les déchets qu’ils produisent.

Pour la déclaration de Mitsotakis concernant le transfert du ministère des Sports: « C’est une question qui nous concerne également à Chypre car le nouveau gouvernement a l’intention de créer un ministère des sports. » D’après mon expérience, je pense que toute tentative de rendre le secteur du sport indépendant et autonome va dans le bon sens. Ce qui compte, ce n’est pas l’étiquette qui est utilisée, mais le fait que le sport sera une partie autonome et cela contribuera à lui ajouter de la valeur.

S’il existe des possibilités financières pour soutenir le sport: « C’est une demande constante de la Grèce et de Chypre depuis quatre ans. » Il y a un soutien indirect aux infrastructures sportives, mais nous pensons que la Grèce et Chypre devraient ouvrir davantage de perspectives. Le point positif est que les fonds investis dans le sport ne font qu’augmenter avec le temps.

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Célestin Pape

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