Les plus grandes sociétés gazières de dix pays européens ont accepté de payer le gaz russe à la demande du Kremlin.

Il s’agit du matériel analytique préparé par École d’économie de Kiev

Le rapport comprend une liste des entreprises payant dans le cadre du nouveau système :

1. MVM (Hongrie);
2. VNG, RWE, Uniper (Allemagne) ;
3. Engie (France);
4. Eni (Italie);
5. OMV (Autriche);
6. CEZ (République tchèque);
7. SPP (Slovaquie);
8. Geoplin (Slovaquie);
9. DEPA Emporiki, Mytilineos et Promitheas Gas (Grèce) ;
10. Le Royaume-Uni s’est engagé à signer des accords avec Gazprombank d’ici le 31 mai.

Les analystes de l’Institut écrivent que de nombreuses entreprises continuent de payer Gazprom en ouvrant des comptes en euros ou en dollars auprès de Gazprombank.

Les mécanismes de paiement ne sont pas entièrement connus du public et il n’est pas clair si les entreprises ouvrent des comptes en roubles, ce qui, selon la Commission européenne, signifierait une violation des sanctions.

Le mystère sera perpétué après que la DEPA ait finalisé fin mai le paiement de Gazprom pour les approvisionnements en gaz d’avril, selon des informations divulguées aux médias à l’époque.

En particulier, selon les mêmes informations :

• La transaction s’est déroulée conformément aux directives émises par la Commission européenne le 19 mai, qui garantissent pleinement que le cadre des sanctions internationales et les décisions de l’Union européenne ne sont pas violés.
• Après coopération avec les autorités grecques, le paiement a été effectué en euros, après coopération avec Gazprom, et est absolument sûr.

Que la « coopération » avec le géant russe de l’énergie signifie en pratique que DEPA ouvrira un compte en rouble auprès de Gazprombank pour activer le mécanisme de paiement souhaité par les Russes n’a pas été précisé par les « sources » citées par les médias grecs.