Ce que montrent les premiers essais du puissant radar SEA FIRE des frégates Belharra – bouclier de sécurité sur la mer Egée

Les premières impressions des cadres navals qui sont en France et qui suivent depuis des mois les travaux de construction des nouvelles frégates FDI pour le compte de la flotte grecque sont excellentes.

Et ce n’est pas seulement l’avancée des Français dans la construction des deux premiers navires « KIMON » et « NEARCHOS », mais aussi le début des travaux sur « FORMION » qui apporte satisfaction dans l’escadron d’officiers et sous-officiers spécialisés la marine. C’est aussi le résultat des premiers essais du Sea Fire, le radar naval le plus avancé jamais construit et installé sur un navire de guerre.

Le radar Sea Fire a déjà été installé sur la première frégate Belharra, l' »Amiral Ronarc’h », et devrait être testé dès l’hiver prochain lors des Essais en Mer, qui seront la dernière étape des tests pour passer l’homologation finale de tous systèmes de navires.

Cependant, le radar numérique multifonction 4D AESA a déjà été testé à la fois sur le quai du chantier naval et sur la frégate française, qui est en mer mais amarrée à côté des installations et des hangars de Naval Group. Et selon les gestionnaires de flotte, ses compétences sont de premier ordre et parfaitement cohérentes avec ce que supporte l’entreprise manufacturière Thales, qui est également considérée comme le leader mondial de l’électronique.

Équipé de quatre panneaux fixes, le radar numérique multifonctions reçoit des données avec une précision étonnante, puisqu’il « scanne » l’espace aérien autour du navire et la surface de la mer sur de très longues distances, dépassant les 300 km dans les airs – on parle même de 500 sous certains conditions – et en mer de 80 km.

Ainsi, en même temps, il assure la défense du navire contre les menaces à la fois aériennes et maritimes, et même contre plusieurs cibles se déplaçant à grande vitesse et manœuvrant à la fois. Le radar peut suivre jusqu’à 800 cibles simultanément et transmet l’image au système de combat, qui hiérarchise les menaces et synchronise l’arsenal de la frégate avec les cibles les plus dangereuses tout en tirant simultanément.

Il forme essentiellement un écran de sécurité autour du navire, qui a une portée de plus de 100 km dans les airs et a une chance minimale de survivre dans cette zone. En d’autres termes, une défense aérienne complète de la zone, assurant non seulement le navire, mais également toutes les unités et forces amies se déplaçant dans la zone donnée, même sur le territoire des îles.

Ils caractérisent Sea Fire comme un système d’armes « changeur de jeu » qui crée un déni de zone lorsqu’il est combiné avec les puissants missiles anti-aériens Aster 30 32 « one shot one kill » de la frégate, le système de protection à courte portée et le canon. La prochaine étape du processus d’essais en France sera le lancement d’un missile Aster 30 guidé par Sea Fire en présence de l’Echelon grec, qui pourra être effectué sur la frégate « KIMON » et non sur le français « Amiral Ronarc’h ». « Probablement pour des raisons de communication. » Et là, les conclusions finales sur la combinaison « tueur » sont censées être tirées.

Et si le PSIM (Panoramic Sensors and Intelligence Module) a déjà été installé sur l' »Amiral Ronarc’h » français, les travaux sur le PSIM de la frégate « KIMON » sont également en cours d’achèvement, tout en parallèlement dans le même hangar ce sont des techniciens navals du Groupe et Thales qui construisent les deux PSIM des frégates « NEARCHOS » et « KIMON ».

Sandrine Dumont

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