Ce que Macron et von der Leyen ont réalisé en Chine

Sa visite en Chine Président de la France Emmanuel Macron et son président Commission de l’Union européenne Ursula von der Leyenqui se déroule depuis le mercredi 5 avril est indéniablement important car il se concentre sur deux objectifs d’intérêt non seulement européen mais aussi mondial.

Il s’agit d’essayer de lancer un processus de paix en Ukraine avec la participation de la Chine, où la guerre est maintenant dans l’impasse militairement et politiquement, mais aussi d’améliorer les relations commerciales avec la France et l’UE en tant qu’unité, ces derniers temps bénéficiant à tous nous dans le syndicat concerné.

Il convient de noter que cette double visite intervient après que les relations de la Chine avec l’Occident se sont détériorées après le voyage Chancelier Olaf Scholz en novembre 2022 un voyage pour l’o Soltz Sa visite a été critiquée à l’intérieur et à l’extérieur de l’Allemagne Président du Conseil européen Charles Michel décembre dernier et son dernier par le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez qui ont soutenu le rôle actif de la Chine dans le processus de paix en Ukraine.

S’exprimant lors d’une réunion de la communauté française à Pékin hier, Macron a préparé le terrain pour sa rencontre avec le dirigeant chinois Si Jiping le lendemain (hier), il a évoqué la nécessité pour la Chine de jouer un « rôle important » dans la recherche d’un… chemin vers la paix en Ukraine ! Il a également précisé que la France cherchera à travailler avec la Chine « dans cette responsabilité partagée pour la paix et la stabilité » en Ukraine.

LE Président chinois Salué reliure française avec des honneurs particuliers hier matin dans la soi-disant Grande Salle du Peuple. La longue et cordiale poignée de main entre les deux têtes de liste a été d’une importance particulière pour le climat qui s’est créé macrone Sur son dos Si Jiping.

Une réunion difficile d’environ 90 minutes a suivi, au cours de laquelle M. macrone Ce qui est certain, c’est qu’il a tenté d’empêcher la Chine de continuer à soutenir la Russie, y compris par des moyens militaires, alors que lui-même contribuerait à soutenir l’initiative chinoise de désescalade et de cessation des hostilités, ouvrant la porte à un
procédé de paix.

LE si a exhorté toutes les parties à faire preuve de retenue en Ukraine et a espéré la paix grâce à une « solution politique », tout en condamnant les bombardements de civils et en s’exprimant à nouveau contre l’utilisation des armes nucléaires. LE macrone Pour sa part, il a condamné l’invasion russe et les « violations humanitaires » et a évoqué la nécessité de construire « une paix durable et à long terme » en Europe avec la participation de la Russie. Il a conclu en disant avec insistance au président chinois : « Je sais que je peux compter sur vous pour ramener la Russie à la raison et ramener tout le monde à la table des négociations ». Les journalistes n’ont posé aucune question.

En aparté, il est précisé que l’initiative de Pékin avec le texte des 12 points n’est en aucun cas un plan de paix, mais vise une désescalade progressive de la situation avec pour objectif ultime une cessation des hostilités, afin de puis ouvrir la voie à des pourparlers de paix et, comme on le voit aussi dans notre article sur « Libéral » le 27 février mérite l’attention.

Il a peut-être été rejeté par lui au début Président américain avec un raisonnement un peu « enfantin », mais ensuite il a été démontré qu’avec des conditions cela pouvait être une base pour son amélioration avec de nouvelles consultations et cela est apprécié par macrone désormais.

Paris a qualifié les pourparlers de « sincères et constructifs », tandis que Pékin les a qualifiés d' »amicaux et profonds », concluant que si rien de significatif n’a été annoncé sur la question de la guerre en Ukraine, il était
il semble qu’une porte s’est ouverte ! La Chine est à juste titre critiquée par le soi-disant Occident pour ne pas avoir condamné l’invasion russe, mais pour avoir défendu l’intégrité territoriale et pour s’être abstenue et de ne pas avoir voté en faveur de la Russie lors des votes à l’Assemblée générale/ONU.

On pourrait caractériser que les déclarations faites par les deux dirigeants dans un langage diplomatique classique après la conclusion de leurs premiers entretiens laissent de petites fissures d’optimisme. Une nouvelle réunion tripartite a suivi, cette fois avec la participation du président de la Commission européenne, alors qu’ils se rendaient ensemble vendredi dans la ville de Guangzhou, dans le sud de la Chine, où ils rencontreront des étudiants chinois, où ils auront à nouveau un dîner privé ensemble.

Le Président du Comité, le Dr. Ursula von der Leyen Visiter Pékin à ce titre pour la première fois, a eu une réunion avec le Premier ministre avant les pourparlers tripartites Li Chiang. LE Li Il a déclaré que le partenariat avec l’UE, mais aussi avec la France, est à un « nouveau point de départ », soulignant que les deux parties devraient « observer un bon respect mutuel et une bonne coopération pour séparer l’Europe des États-Unis ».

Pour sa part, Mme von der Leyen semble avoir fait pression sur le président chinois pour qu’il n’intensifie pas son soutien à la Russie en échange du renforcement des relations commerciales UE-Chine, dont les deux parties ont besoin. La Chine est le troisième partenaire exportateur de marchandises de l’UE et le premier partenaire importateur de l’UE. Naturellement, son discours de ces derniers jours a été extrêmement dur à l’égard de la Chine, connue pour pencher davantage vers les positions américaines, peut-être pour gagner le soutien de Washington à sa prétendue candidature au poste de secrétaire général de l’OTAN.

La présence de Mme von der Leyen en Chine est une occasion unique de clarifier la politique étrangère
l’UE pour la Chine. Pour en revenir au président français, nous pensons qu’en plus de redéfinir les relations commerciales avec la Chine (il est accompagné de 60 hommes d’affaires français) et d’importants accords, dont le plus important est la vente d’Airbus, il s’intéresse à la défense des intérêts français pour préserver l’Asie et la région que nous appelons l’Indo-Pacifique.

Il note qu’environ 1,5 million de Français vivent dans ces territoires d’outre-mer, de La Réunion au large de la côte est de Madagascar à la Nouvelle-Calédonie au nord-est de l’Australie et aux dizaines d’îles du Pacifique de la Polynésie française.

Nous estimons que Macron restera ferme sur la question du soutien à l’Ukraine tout en poursuivant une politique française classique pragmatique comme « une autre voie » par rapport à l’affrontement américain. Cependant, un jour avant son départ pour Pékin, le président Macron s’est entretenu avec le président américain Joe Biden pour clarifier l’approche commune de l’Occident face à la guerre en Ukraine et comment traiter avec la Chine, bien que nous ne sachions pas à quel point cette approche est répandue aujourd’hui.

Nous n’avions pas d’attentes élevées, mais cela a ouvert une porte qui peut permettre de petites avancées progressives. L’approfondissement des relations entre la grande puissance occidentale et aussi l’UE avec la Chine, même s’il n’a pas condamné l’invasion russe (la Turquie et la Hongrie l’ont-elles fait clairement et sans équivoque ?), devrait remédier à la situation.

La Chine est considérée comme le seul pays qui peut ouvrir et pratiquer des canaux de communication avec toutes les parties au conflit
Pression diplomatique efficace sur Moscou. Pékin, pour sa part, a tenté avec cette visite d’empêcher une nouvelle détérioration des relations avec l’Occident.

En conclusion, le simple fait que Macron et Von der Leyen soient à Pékin est en soi avant tout positif pour la situation en Ukraine, même si nous « gardons la barre basse » ! Nous sommes parmi les premiers à nous positionner en faveur de la proposition chinoise, malgré toute l’ambiguïté, qui ne peut à elle seule résoudre l’équation « pour que l’Ukraine ne perde pas et que la Russie ne gagne pas ».

Or, c’est un texte de principes qui, pour devenir cohérent, conduit à la désescalade puis à l’arrêt
Le niveau des hostilités a besoin de consultations pour s’améliorer et, comme l’a souligné le président français Macron, il concentrera ses efforts sur une visite en Chine. Pour nos résultats définitifs, nous attendons les déclarations finales des deux présidents ce soir, à la fin de la visite de trois jours, tout en attendant également l’appel téléphonique avec C-Zelensky.

* Le lieutenant-général ea Konstantinos Loukopoulos est analyste géostratégique et directeur exécutif de l’Observatoire euro-méditerranéen de la sécurité et de la coopération

Aglaë Salomon

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