Fumée blanche après dix jours de négociations : Le Parti de gauche dirigé par Jean-Luc Melanson et les Écologistes ont annoncé hier à minuit qu’ils étaient parvenus à un accord et coopéreraient aux élections générales en France les 12 et 19 juin.
L’annonce de leur coopération aux prochaines élections est en effet intervenue après un défilé du 1er mai, où les partis de gauche se sont croisés, l’ambiance entre eux étant particulièrement agréable, ce qui n’est pas facile à trouver avec des partis qui ont vient d’être installé en plus de ce qu’ils ont à faire ces dernières années … se sont battus. Le Conseil fédéral des écologistes a ratifié l’accord négocié par les membres des deux partis il y a deux semaines par 84 voix pour, 10 contre et 8 abstentions, tandis qu’une personne n’a pas pris part au vote.
Le tweet de Die Linke
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Le tweet des écologistes
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À l’exception de la signature jeudi d’un traité entre le Parti de gauche et le mouvement des Petites générations, les négociations entre le parti de Melanson et les Verts étaient les plus avancées après les 22 % de Melanson au premier tour de l’élection présidentielle.
Les négociations avec les socialistes se poursuivent
Au cours du week-end, les gauchistes et les écologistes sont arrivés à certains points de désaccord. Concernant l’Europe, la « désobéissance » a été convenue, mais seulement sur certaines règles économiques et fiscales et ce si nécessaire, alors que les deux partis se sont aussi mis d’accord sur le nom sous lequel ils se présenteront aux élections : « Nouvelle union écologique et sociale du peuple » . Ils se sont également entendus sur le partage des circonscriptions, mais aussi sur le fait que Jean-Luc Melanson prendra la relève au poste de premier ministre si le parti remporte la majorité à l’Assemblée nationale, puisque la gauche est la plus importante faction de la nouvelle formation.
Cependant, le fait qu’un accord ait été trouvé est un fait historique, car ce sont les deux principales forces de la gauche en France.
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Et un accord avec les socialistes serait tout aussi historique, étant donné que les socialistes ont beaucoup perdu après le départ de Jean-Luc Melanson en 2008. Un tel accord n’est cependant pas à portée de main, car les pourparlers entre les socialistes et la gauche ont commencé plus tard et même plus loin.
« Objectif : Victoire »
« Si les pourparlers ne se terminent pas ce soir, ils ne finiront jamais », a déclaré le leader de gauche Jean-Luc Melanson lors d’un défilé du 1er mai à Paris.
« Ça progresse. « Soyez assurés que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour aller de l’avant », a assuré Melanson, ajoutant : « La question est de savoir si nous visons la victoire ou non. »
accord ce soir ? « Ce soir je vais dormir », lui répond Olivier For, à quelques dizaines de mètres, le premier secrétaire du Parti socialiste : « Il n’y a pas de limite de temps, il faut réussir. On peut dire qu’on n’est pas loin d’un accord Nous poursuivrons les pourparlers ce soir.
Quelques minutes plus tard, For et Melanson se serrent la main avant de s’engager dans une brève conversation devant les caméras, la foule criant « People’s Union! »
« Il y a beaucoup de choses qu’on a besoin de revoir et c’est normal parce qu’on fait quelque chose d’historique », a déclaré Laurent Bommel, l’un des négociateurs sociaux-démocrates. « Si nous nous étions mis d’accord en quelques minutes ou quelques heures, nous serions devenus méfiants. « Il est normal de prendre le temps de clarifier et de discuter des problèmes. »
Le socialiste Olivier For, quant à lui, négocie avec la gauche sous la pression d’une opposition interne croissante.
Le prédécesseur du chef du Parti socialiste, Jean-Christophe Campandelli, a publié dimanche une lettre ouverte, dans laquelle il évoquait notamment la volonté de la gauche « d’échapper aux conditions européennes », de rétablir la retraite à 60 ans et de commencer « vertigineusement impossible ».
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