Affronter la réalité était difficile à Tempe

Le 1er mars 2023 est le jour où tout le monde a appris qu’il n’y a pas de système de surveillance et de contrôle en temps réel sur la principale ligne ferroviaire du pays, seulement des chefs de gare qui changent de voie avec des clés.

Mais la leçon est écrite dans le sang des jeunes et est d’une dureté indescriptible.

Le front du pays, qui préfère cacher les problèmes et les pathologies sous le tapis, a été en décalage avec la réalité. Au fond, tout le monde le savait : politiciens, administrations, syndicalistes, ouvriers. À l’exception des passagers et de l’opinion publique dans d’autres pays du monde.

Juste une ligne

On s’est demandé comment il était possible en Grèce, avec une seule ligne principale, que des lanceurs d’alerte dirigent les trains sur les voies. Outre le bilan incalculable du sang, les personnes qui luttent pour leur vie en soins intensifs et celles qui sortent de l’hôpital avec un handicap, l’accident en question a été le plus grand coup porté à l’image du pays. Son traumatisme profond soigneusement dissimulé.

Les Chroniques

L’accident s’est produit à côté du village d’Evangelismos, près de l’entrée du tunnel de Tempe. La ligne est double à propulsion électrique.

L’ InterCity 62 de huit voitures en route vers Thessalonique est entré en collision frontale avec le train de marchandises 80501 en route vers Athènes. Pour une raison inconnue, le chef de gare de Larisa en a envoyé 62 sur la ligne de gauche au lieu de la droite, provoquant une violente collision entre les deux trains, chacun roulant à plus de 100 km/h. Les voitures électriques de tête des deux trains ont été écrasées et seules les deux dernières voitures de 62 n’ont pas déraillé.

Qui est à blâmer ?

Dans le cas précis, le Train hellénique italien (anciennement TRAINOSE), qui assure les itinéraires, n’est certes pas responsable, mais l’infrastructure de l’Etat OSE, note V. Tsichrinis, amateur passionné de chemin de fer. Et il explique :

« Depuis les Jeux olympiques de 2004, OSE n’a pas été en mesure d’exploiter le système de contrôle à distance, de signalisation et de contrôle automatique des trains (ETCS). En raison du vol de câbles par des gangs criminels et d’une récupération retardée en raison d’un manque de fonds, cela ne fonctionne pas. Avec ce système de sécurité spécial, non seulement la collision mais aussi le déraillement à Adendros en 2017 auraient été évités. Tous les gouvernements qui discréditent les chemins de fer sont également responsables, ne laissant aucun recrutement et laissant l’OSE sans main-d’œuvre, en particulier dans les postes critiques tels que le chef de gare.

Est-ce la faute du chef de gare qui était de service à la gare de Larissa et responsable du trafic ? Je ne sais pas, mais je sais qu’une erreur humaine peut arriver à n’importe qui et si les systèmes de sécurité fonctionnaient, cela pourrait être corrigé. »

Réactions politiques

Le personnel politique de cette tragédie a étonnamment réussi à faire face à la situation hier. Le ministre responsable des infrastructures et des transports, Kostas Karamanlis, a démissionné et a assumé la responsabilité politique de fait. Le président de la République s’est précipité à Tempi et au milieu de celui-ci a effectué un voyage officiel en Moldavie. Le Premier ministre, les chefs de l’opposition officielle et le président du Pasok-Kinal se sont immédiatement rendus sur les lieux de l’inimaginable destruction. Alexis Tsipras a participé au don de sang volontaire à Larissa. Nikos Androulakis est revenu de Bruxelles pour aller à Tempi. Le Premier ministre a nommé Giorgos Gerapetritis ministre des Infrastructures et des Transports et a annoncé la formation d’un comité bipartite d’experts pour enquêter sur l’accident.

la déclaration

Mais la déclaration du jour est venue de l’ancien gouverneur du comté, sur le quart de travail duquel une autre tragédie s’est produite : l’œil.

« En ces heures, secourir les gens vient en premier, après cela vient la responsabilité. » Chaque chose en son temps. Du président Alexis Tsipras à Nikos Pappa, qui était sur les lieux du drame, sauver le peuple est primordial. » a remarqué Rena Dourou (Rouge), qui veut montrer qu’elle a retenu la leçon. Du moins en théorie.

bisous

La Pythie

Sandrine Dumont

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