EuroSheep est financé par le programme de recherche H2020 de l’UE, il a débuté en janvier 2020 et le séminaire en France est le dernier événement transnational du projet, qui se termine officiellement en juin 2024.
Le réseau thématique EuroSheep complète l’échange dynamique de connaissances entre les acteurs de l’élevage ovin européen sur les questions de gestion
Nutrition et santé des ovins en fonction des besoins du secteur.
EuroSheep est financé par le programme de recherche H2020 de l’UE, il a débuté en janvier 2020 et le séminaire en France est le dernier événement transnational du projet, qui se termine officiellement en juin 2024. Le programme concerne huit pays, à savoir l’Irlande, le Royaume-Uni et l’Espagne, la France, l’Italie, la Hongrie, la Grèce et la Turquie, qui représentent 80 % de l’élevage ovin en Europe.
Pour l’instant, le sud de la France, la région de Manosque, était le lieu idéal pour l’adieu temporaire aux partenaires et parties prenantes d’EuroSheep.
Possibilité de collaborer. EuroSheep, qui a été lancé en janvier 2020 en tant que successeur de SheepNet, touche à sa fin. Le projet a abordé les besoins et les défis auxquels sont confrontés les éleveurs en matière de nutrition et de santé des moutons et a proposé des solutions pour résoudre ces problèmes.
Le séminaire de deux jours dans la région de Manosque a réuni 105 représentants des 8 pays EuroSheep pour prendre connaissance des résultats finaux du programme
et visite des fermes ovines typiques de la région.
Le premier jour, les participants ont visité deux élevages de moutons à viande le matin. A la première ferme (GAEC de la Grand’ Bastide), Stéphanie, Jérôme et Max ont présenté les activités de leur ferme, où sont élevées 2400 brebis Merinos d’Arles, ils élèvent également 12 chiens (Maremme Abruzzes) pour garder le troupeau protégé l’été pâturages et pâturages à proximité de la ferme. Les participants ont été informés du programme d’alimentation des animaux dans la grange et des changements réguliers pour contrer les problèmes causés par les sécheresses récurrentes. Enfin, le système d’organisation des naissances a été présenté (5 naissances par an). Stéphanie a expliqué l’organisation des agneaux dans l’étable pour produire toute l’année des agneaux certifiés avec le label spécial « Agneau Sisteron » (Label Rouge et IGP, Agneau de Sisteron). Les participants ont montré un grand intérêt et des discussions fructueuses entre les pays ont suivi.
Dans la deuxième ferme (GAEC des collines aux montagnes), Leticia et Alexandre ont expliqué aux participants la gestion de leur ferme de 600 brebis paissant dans les forêts de broussailles et les pâturages communaux à haute altitude pendant de longues périodes, avec l’aide de bergers saisonniers. Les participants ont discuté
Problèmes liés aux ectoparasites, notamment la tavelure, dus au brassage des troupeaux avant le pâturage estival, et problèmes de gestion des ressources humaines.
Dans l’après-midi, la dernière réunion de travail a eu lieu dans la salle de conférence. Pierre-Guillaume Grisot, coordinateur d’EuroSheep, a présenté le projet, son avancement et ses résultats. Les participants ont ensuite été répartis en quatre groupes et ont eu l’occasion de voir quelques exemples de solutions techniques identifiées pour répondre aux besoins des éleveurs ovins et de voir comment celles-ci sont mises en pratique par les éleveurs dans les différents pays du projet et ont été notées. Les quatre domaines présentés concernent 1) le pâturage et la gestion des pâturages, 2) les besoins en nutriments, 3) les endoparasites et 4) la boiterie.
La matinée du deuxième jour a été consacrée à la visite de l’élevage expérimental de la race ovine Carmejane dans les Alpes de Haute Provence
il y a aussi un lycée agricole (Lycée Agricole). Après une intéressante présentation de l’élevage ovin en France, les participants se sont répartis en groupes pour recevoir des présentations sur la conduite de l’unité, la gestion génétique de la race ovine des Préalpes du Sud, les résultats d’expérimentations sur l’alimentation des agneaux à l’engrais et la conduite (en broutant les carex), pour réduire l’infestation de ravageurs. L’unité compte 650 brebis Pré-Alpes du Sud qui sont inscrites au programme de sélection et d’amélioration génétique dans le but de produire des agneaux certifiés (Label Rouge « Agneau de Sisteron »). Ils ont 3 saisons de vêlage, ils broutent les pâturages (50 ha) et les forêts de broussailles (500 ha), tandis qu’en été ils broutent également les alpages de 160 ha. Ils utilisent également des chiens de garde du bétail. En tant qu’éleveur expérimental, ses intérêts de recherche portent sur le pastoralisme, la gestion du travail, l’autosuffisance fourragère et la productivité.
La deuxième ferme (GAEC Tchiote Bedigue) est plus élevée (1100 m) et élève 175 brebis viande (Mérinos d’Arles) qui passent la majeure partie de leur vie en alpage et 240 brebis laitières (Lacaune) qui restent pour la traite quotidienne et pour le Fromage faire dans l’unité. Isabelle et Jérôme ont présenté leur système de production, Isabelle mettant l’accent sur la production de fromage biologique.
Les résultats des essais multi-espèces en prairie pour assurer l’autosuffisance fourragère ont été présentés aux participants. La visite s’est terminée par
Dégustation de la grande variété de fromages qu’Isabelle fabrique.
Ces 2 jours ont été la conclusion idéale d’un programme réussi avec des contacts et des discussions significatifs entre les participants de tous les pays. Toutes les bonnes pratiques d’Eurosheep sont disponibles dans toutes les langues du projet sur : www.eurosheep.network.
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