La Grèce a l’Internet le plus cher et le plus lent d’Europe

Malgré les investissements importants réalisés ces dernières années, la Grèce continue d’avoir l’Internet fixe le plus lent d’Europe, tandis que le pays fait partie des pays où les frais de transport sont assez élevés par rapport aux revenus. Un internaute en Grèce doit travailler environ 12 minutes chaque mois pour acheter 1 Go de données pour son téléphone mobile, six fois plus qu’en Bulgarie et 149 fois plus qu’en Israël, le pays où les tarifs sont les plus bas. Sur la base du rapport annuel sur la qualité de la vie numérique préparé par la société étrangère de cybersécurité Surfshark, la Grèce se classe 39e sur 117 pays, en baisse d’une place par rapport à 2021.

La Grèce possède l’Internet stable le plus lent d’Europe, malgré les investissements importants qui ont été réalisés ces dernières années, tandis que le pays fait partie des pays où les frais de fournisseur sont assez élevés par rapport aux revenus, ce qui est également ce que les données d’Eurostat ont parfois montré. Un internaute en Grèce doit travailler environ 12 minutes chaque mois pour acheter 1 Go de données pour son téléphone mobile, six fois plus qu’en Bulgarie et 149 fois plus qu’en Israël, le pays où les tarifs sont les plus bas. Les conclusions ci-dessus sont incluses dans le rapport annuel sur la qualité de la vie numérique produit par la société de cybersécurité étrangère bien connue Surfshark. Des constatations qui revêtent une importance particulière étant donné que le télétravail et le téléapprentissage sont encore largement utilisés, en particulier après le coronavirus, alors que désormais de nombreuses formes de divertissement et de divertissement à domicile, comme les vitesses.

Premièrement, selon le rapport de Surfshark, la Grèce est classée 39e sur 117 pays, en baisse d’une place par rapport à 2021. Ceci est lié au fait que sur les cinq piliers de critères évalués par Surfshark, la Grèce n’a amélioré sa position qu’en matière de gouvernance numérique.

La performance du pays dans les différents piliers est la suivante :

– La solvabilité financière des services Internet, qui mesure essentiellement si les frais associés sont favorables au pays et aux revenus des citoyens. C’est le «talon d’Achille» du pays en matière de qualité de vie numérique, puisqu’il occupe la 67e place, contre la 61e l’année dernière. Parce que pour acheter 1 Go de volume de données mobiles, les utilisateurs en Grèce doivent travailler 6 secondes de plus cette année par rapport à l’année dernière. Les frais de connexion Internet fixe sont également élevés. Pour payer la connexion la moins chère, les Grecs doivent travailler trois heures et 46 minutes par mois, 12 fois plus que les ménages en Israël, où 19 minutes par mois suffisent pour l’internet le moins cher.

– La qualité de l’Internet, qui mesure principalement la vitesse : la Grèce se classe 55e sur 117 pays, avec de faibles performances principalement liées à la vitesse des connexions Internet fixes. En termes de vitesse d’Internet mobile, la Grèce occupe une position beaucoup plus élevée, à savoir la 20e place, avec une vitesse de 97,5 Mbps/s. En revanche, les débits Internet chez nous sont en moyenne de 40,4 Mbps/seconde, ce qui place la Grèce au 84e rang. Selon Surfshark, les débits Internet fixes en Grèce sont deux fois inférieurs à ceux de la Bulgarie, tandis que les débits Internet mobiles sont inférieurs de 36 %.

– Sécurité Internet : la Grèce conserve la 1ère place, comme dans le classement de l’année dernière, ce qui est particulièrement important pour les utilisateurs, particuliers et entreprises, mais aussi pour le fonctionnement de l’administration publique. – E-gouvernement : la Grèce se classe 55e contre 59e l’année dernière, l’amélioration étant attribuée à la volonté du gouvernement et des entreprises d’adopter l’intelligence artificielle. Dans ce sous-critère, la Grèce a gagné dix places pour passer de la 58e place à la 48e place dans le rapport de l’année dernière.

La première place du classement général de l’exposition de cette année a été prise par Israël, tandis que le Danemark est retombé à la deuxième place. L’Allemagne occupe la troisième place, suivie de la France, de la Suède, des Pays-Bas, de la Finlande, du Japon, de la Grande-Bretagne et de la Corée qui complètent le top dix. Le Congo, le Yémen, l’Éthiopie, le Mozambique et le Cameroun occupent les cinq dernières places.

Dimitra Manifava, Kathimerini

Mélissa Sault

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