Le chef des pompiers français en Grèce s’exprime sur les incendies

La mission française compte 25 membres (unités motorisées) qui resteront à Athènes avec leur propre matériel et un total de 7 véhicules jusqu’à fin août.

Actif dans la structure militaire de son appareil de défense civile pendant près d’une décennie de France, Sylvain Cheval, 34 ansChef de l’expédition de sapeurs-pompiers français qui ont été convoqués dans notre pays pour combattre des incendies de forêt importants et difficiles la Corse. Ce qu’il a cependant remarqué ces dernières années, c’est que l’intensité et la durée des incendies là où ils doivent travailler ont augmenté, le changement climatique étant largement responsable de ces différentes conditions. « Je ne suis pas un expert à proprement parler, mais les statistiques montrent que nos incendies s’aggravent chaque année, tandis que la période de l’année où ils se produisent augmente également. Je pense que nous pouvons voir cela comme une différence. Nous avons plus de températures chaudes et plus de sécheresse, et les conditions de feux de forêt augmentent. »a des fonctionnalités dans Agence de presse athénienne-macédonienne Sylvain Seval.

La semaine dernière, M. Seval avec d’autres 24 ses collègues ont quitté leurs bases en ville cour elle la Corse et se sont installés Athénadans le cadre du pré-installateur Mécanisme européen de protection civile, afin qu’ils puissent participer à la lutte contre les incendies de forêt avec leurs collègues grecs. Malgré le fait qu’ils y viennent pour la première fois Hellasle terrain ne leur semble pas « étranger », car ils ont déjà remarqué quelques similitudes avec leur pays en termes de relief et de climat.

« À France un péché Hellas les pays méditerranéens, nous sommes appelés à intervenir et à combattre les grands incendies. Surtout ses domaines Sud de la France montrent quelques similitudes avec Hellas. Climat méditerranéen, très chaud, très sec, vent fort. En Grèce, cependant, il y a une autre difficulté due aux pins. Vous avez beaucoup de pins. Donc si un incendie se déclare dans un tel endroit, puisque ces arbres sont très combustibles, il se propagera rapidement au point de devenir incontrôlable. Je pense que c’est la grande différence, et une autre différence est les vents forts, les meltemias, que vous avez. »Remarques PEM RES Monsieur Séval.

L’opération française est constituée de sapeurs-pompiers de la protection civile militaire (FORMISC). Il s’agit donc d’unités spéciales formées à la gestion des aléas et des catastrophes naturelles et assez flexibles dans leur domaine d’intervention. En effet, plusieurs d’entre eux sont employés par la Direction générale de la sécurité politique et de la gestion des crises (DGSCGC) de Ministère français de l’Intérieur. Ils ont été appelés pour des opérations de sauvetage, des incendies de forêt majeurs, des inondations et des tremblements de terre.

« Ce programme pilote donne corps à la solidarité européenne, avec des unités françaises agissant en collaboration avec les pompiers grecs pour lutter contre les incendies de forêt. LA Hellas et le France ils sont frères et sœurs dans la même famille européenne. Notre coopération avec eux est excellente, ils sont professionnels et toujours serviables. »souligne M. Seval, ajoutant que la coopération européenne et internationale est nécessaire, mais aussi la solidarité contre les effets du changement climatique. « Ensemble, nous sommes plus forts » note et donne comme exemple le canard que la Grèce a envoyé France pour aider à faire face aux incendies qui ont ravagé leur pays. « Cela nous a été très utile et c’est dans cet esprit que nous sommes venus ici pour aider les Grecs et la défense civile en cas de besoin. Grèce»« , souligne-t-il.

Pour M. Seval, l’incendie le plus difficile auquel il ait participé a été celui-ci 2016 dans Biguglia elle la Corse. « La direction du vent n’arrêtait pas de changer. C’était difficile parce qu’en tant que pompier, je devais me déplacer vers l’est, vers le nord et nous utilisions constamment les hélicoptères pour opérer partout. Pour moi, le moment inoubliable a été celui où nous avons réalisé que nous avions éteint le feu. Mais ce qui me reste, ce sont les formes que prennent les gens quand on les aide, quand on sauve une maison ou une vie humaine. C’est ce contact interpersonnel qui existe. Ils nous disent qu’ils nous remercient et nous embrassent, mais parfois ils ne disent rien, mais vous pouvez voir la gratitude dans leurs yeux. » PEM RES. Cependant, sa mission lors du tremblement de terre restera dans les mémoires 2019 dans Albanie. Puis lui et ses collègues s’y sont rendus pour aider à la recherche de personnes disparues dans les décombres d’un immeuble Durrës.

Nous étions avec Francenous travaillions sur une petite inondation qui était là et quand nous avons fini, nous sommes retournés à notre caserne de pompiers et avons reçu un appel de notre patron nous préparant à y aller Albanie. On nous a dit de partir rapidement. Nous avons donc conduit directement à l’aéroport pour y arriver Albanie. Nous avons exploré le bâtiment et essayé d’entendre quelque chose sous les décombres à l’aide d’un radar spécial et de géophones. Nous avons commencé à creuser et à utiliser des capteurs spéciaux. Nous avons travaillé pour 4 Des jours dans cet immeuble et enfin retrouvé les personnes disparues qui étaient malheureusement décédées. Cependant, nous avons pu donner leurs corps à leurs familles. »expliqué à PEM RES Monsieur Séval. Il est à noter que les numéros de mission français 25 Adhérents (sections motorisées) qui séjournent avec Athéna jusqu’à la fin Août ayant apporté leur propre équipement, ainsi que dans l’ensemble sept Véhicules.

Aglaë Salomon

"Organisateur incurable. Joueur. Étudiant. Passionné de Twitter. Geek des voyages. Totalement introverti. Nerd de la musique."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *