La vie politique en France cherche un moyen rapide d’apprendre à trouver des compromis après les résultats des élections législatives de dimanche dernier, qui, rarement dans ce pays, n’ont donné à aucun parti la majorité absolue.
Le président Emmanuel Macron a tenu à rassurer tout le monde à l’intérieur et à l’extérieur de la France depuis Bruxelles vendredi, lors des adieux à la présidence française du Conseil de l’UE qualifie la situation politique de son pays de « banale » par rapport à ce qui se passe dans les autres pays de l’UE, où seuls cinq d’entre eux ont actuellement un gouvernement à parti unique.
D’un autre côté, cependant, de nombreux analystes notent, comme le rapporte APE-MPE, que parvenir à des compromis politiques est dans leur ADN politique dans la plupart des pays européens, mais pas en France, où les deux premiers partis d’opposition, la Gauche unie Mélenchon et Le L’extrême droite de Pen le dit ils ne soutiendront également qu’une majorité présidentielle relative s’ils mettent en œuvre leur propre programme. Or, Macron leur a demandé la même chose dans son discours post-électoral, affirmant que les Français l’ont élu président en avril sur la base d’un programme qui doit maintenant être mis en œuvre. Bien sûr, tout cela fait penser à une partie de poker où certains sont sûrs de bluffer et personne n’a encore révélé ses cartes.
Mais la menace actuelle d’instabilité politique en France, conjuguée à un co-gouvernement compliqué en Allemagne, au flou en Italie – où 28% des députés ont changé de parti ces dernières années, et au cas de l’Espagne, qui a un gouvernement minoritaire, créent le question de bon sens : Y a-t-il un pilote dans un avion européen aujourd’hui, au milieu de la crise ukrainienne et des risques économiques qui guettent ?
Pour apaiser les inquiétudes, le site Macron explique ceci en ce qui concerne la politique européenne de la France, il n’y a pas de problème. En effet, les questions de politique étrangère et de défense relèvent de la compétence du Président de la République, tandis que la transposition des règlements européens en droit français ne nécessite généralement pas l’approbation du Parlement. En plus de cela, ils soulignent que, même après les résultats des élections, il existe une « majorité pro-européenne » à l’Assemblée nationale française, celle du président avec les républicains. Par ailleurs, l’objectif déclaré du président Macron est de gouverner le pays en compromettant différentes géographies politiques.
Il oscillera à gauche sur certains sujets, comme la constitutionnalisation du droit à l’IVG en France, et à droite sur d’autres. Ce qui n’est pas tout à fait paradoxal pour un président qui déclare depuis des années qu’il n’est ni de droite ni de gauche. Cependant, la question que beaucoup se posent est si les majorités de la géographie politique variable avec laquelle le président Macron entend continuer à gouverner incluent ou non l’extrême droite. Si tel était le cas, ce serait en effet un paradoxe pour un président deux fois élu, notamment en invoquant le danger de Le Pen.
suis le News247.gr sur Google Actualités et soyez le premier à connaître toutes les nouvelles
« Organisateur incurable. Joueur. Étudiant. Passionné de Twitter. Geek des voyages. Totalement introverti. Nerd de la musique. »