Les contraceptifs de 3e et 4e générations sont sûrs, répond l’UE à la France

« Les femmes n’ont aucune raison d’arrêter de prendre des contraceptifs combinés (oestrogènes), y compris les contraceptifs de troisième génération », a annoncé l’Agence européenne des médicaments (EMA) en réponse aux inquiétudes soulevées ces dernières semaines.

Cependant, la ministre française de la Santé, Marisol Turenne, a appelé l’Union européenne à restreindre l’utilisation des contraceptifs de troisième et quatrième générations et a annoncé que « la France prendra des mesures pour restreindre leur prescription ».

« À ce jour, il n’existe aucune preuve suggérant un changement dans le profil de sécurité connu des contraceptifs combinés disponibles dans le commerce. « Il n’y a donc aucune raison pour que les femmes arrêtent de prendre leurs contraceptifs », a déclaré l’Agence européenne des médicaments, basée à Londres.

Les pilules, qui sont largement prises par les Françaises mais qui ont fait l’objet de plaintes concernant des effets secondaires graves, sont au centre de la controverse alors que les autorités sanitaires françaises ont exhorté les médecins à limiter leurs prescriptions.

C’est ce qu’a annoncé début janvier le ministère français de la Santé, qui avait déjà décidé le 30 septembre 2013 de mettre fin à la prise en charge par les institutions de sécurité sociale des contraceptifs de 3e et 4e génération, aujourd’hui utilisés par 1,5 à 2 millions de femmes. la mesure entrera en vigueur le 31 mars 2013.

L’Agence européenne des médicaments affirme dans sa déclaration que tous les contraceptifs sont surveillés « de manière continue et systématique » et qu’« aucune preuve n’a été reçue d’un État membre (de l’Union européenne) d’événements thromboemboliques liés à l’utilisation des contraceptifs ».

La polémique est née d’un procès intenté par une patiente victime d’un accident vasculaire cérébral qu’elle imputait à la prise de pilules contraceptives, tandis qu’un avocat annonçait que de nouvelles poursuites judiciaires de 30 femmes étaient imminentes.

Selon l’Agence européenne des médicaments, le risque de caillots sanguins et d’accidents vasculaires cérébraux chez les femmes utilisant des contraceptifs de troisième et quatrième générations est deux fois plus élevé qu’avec les pilules contraceptives plus anciennes, mais le taux de risque reste faible.

Onfroi Severin

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