Les régulateurs antitrust français accuseront Nvidia de pratiques anticoncurrentielles alors que le fabricant de puces électroniques le plus précieux au monde fait l’objet d’une surveillance croissante.
Cette décision du régulateur français constituera une première mondiale, rapporte Reuters, citant des sources anonymes. Pour rappel, les bureaux de Nvidia ont été perquisitionnés par les autorités françaises l’année dernière.
Nvidia a attiré l’attention des régulateurs, en particulier après que l’entreprise a été rétrogradée au rang d’acteur majeur en raison de l’essor des dépenses en matière d’intelligence artificielle. Ses micropuces – unités de traitement graphique ou GPU – sont appréciées par les opérateurs de centres de données pour leur capacité à stocker de grandes quantités d’informations nécessaires au développement de modèles d’intelligence artificielle.
L’agence antitrust française a refusé de commenter à Bloomberg, tout comme Nvidia, basée en Californie. Ses actions ont plus que doublé cette année, portant la valeur de l’entreprise à plus de 3 000 milliards de dollars. Dollar.
Des responsables aux États-Unis, dans l’Union européenne, en Chine et en Grande-Bretagne examinent également les activités de Nvidia, a-t-on récemment annoncé. « Notre position sur les marchés liés à l’IA a suscité un intérêt accru pour notre activité de la part des régulateurs du monde entier. »
Les amendes pour violations des lois antitrust en France peuvent atteindre jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires mondial annuel d’une entreprise. La plus grosse amende infligée par les autorités françaises depuis plus d’une décennie s’élève à 1,1 milliard d’euros contre Apple.
La Commission européenne rassemble des preuves pour savoir si Nvidia viole également ses propres règles antitrust, mais n’a pas encore lancé d’enquête formelle sur les pratiques anticoncurrentielles.
En novembre, le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que la domination de Nvidia conduisait à « une augmentation des inégalités » entre les pays et à étouffer une concurrence loyale.
« Si nous voulons une concurrence équitable, il faut qu’il y ait beaucoup d’entreprises privées et pas de monopoles », a-t-il expliqué.
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