Notre pays compte de nombreux scanners et IRM par rapport à sa population – la plupart de ces appareils ont plus de dix ans et sont désormais considérés comme obsolètes, selon un rapport de l’OCDE.

Selon le rapport, la Grèce compte 27 appareils d’IRM par million d’habitants, soit le troisième taux le plus élevé d’Europe après l’Allemagne (34) et l’Italie (28).

En ce qui concerne les tomodensitomètres, nous occupons la deuxième place avec 37 appareils par million d’habitants, après le Danemark avec 39.

Cependant, les auteurs du rapport affirment sans équivoque : « En Grèce, de nombreuses machines ont plus de 10 ans et sont désormais considérées comme obsolètes et ne suffisent plus à répondre aux besoins, alors qu’elles ne peuvent pas gérer les visualisations modernes. »

On constate également que dans notre pays, la rémunération des examens d’imagerie ne varie pas en fonction de l’âge de la machine. En revanche, dans des pays comme la France, les remboursements des scanners et IRM diminuent à mesure que le matériel d’imagerie vieillit. En d’autres termes, les chercheurs concluent que la Grèce paie cher pour des tests démodés.

La Hongrie, la Roumanie et le Royaume-Uni possèdent le moins d’appareils d’IRM et de tomodensitométrie d’Europe, avec 28.

Selon le rapport, l’index des appareils d’imagerie et de leur utilisation contribue à comprendre le fonctionnement et la qualité des systèmes de santé. Un faible nombre de machines peut signifier un accès géographique inégal à la technologie et de longues listes d’attente, tandis qu’un nombre trop élevé peut conduire à une utilisation excessive (inutile), avec des implications pour la sécurité des patients et les finances des soins de santé.

Quoi qu’il en soit, la vétusté des équipements constitue un problème persistant dans le système de santé grec. En fait, ces dernières années, le renouvellement des machines repose en grande partie sur des dons privés ou sur des fonds européens plutôt que sur des financements gouvernementaux.