PARIS (AP) — Les athlètes français à Jeux olympiques à Paris assureront une meilleure protection de leur santé mentale, la priorité étant donnée à la lutte contre le harcèlement et la cyberintimidation en ligne.
La ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, et la secrétaire d’État au Numérique, Marina Ferrari, étaient présentes Discutez des moyens pour assurer la prise en charge de la santé mentale du 26 juillet au 26 août. 11 Jeux de Paris et Jeux Paralympiques du 28 août au 8 septembre.
Oudéa-Castéra a souligné la menace constante que représente la cyberintimidation pour la santé mentale dans la société, un risque qui, selon elle, est encore plus grand lorsque des athlètes de haut niveau sont constamment sous les projecteurs.
« Les athlètes et nombre de nos concitoyens sont confrontés à ces risques », a-t-elle déclaré. « Nous mettons en œuvre les outils pour aider nos sportifs, mais aussi notre jeunesse et tous les Français. »
Une étude menée par l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) révèle que 15 % des sportifs présentent des signes d’anxiété ou de dépression sévères, les premiers signes de difficultés psychologiques apparaissant en moyenne à l’âge de 17 ans.
Les facteurs de risque eux-mêmes sont déjà connus. Il s’agit notamment de l’absence prolongée de la famille, de la pression des supporters, des attentes des sponsors, des réactions des joueurs en colère qui perdent leurs paris, de la peur de l’échec et de la pression constante pour obtenir des résultats. Ces facteurs sont encore renforcés par la présence constante sur les réseaux sociaux.
Il est donc prévu de mieux protéger la santé mentale à l’avenir.
Le site est disponible à partir de juin France.sport Pour les sportifs d’élite, il existe une rubrique « Santé Mentale » sur laquelle les sportifs peuvent cliquer. Il comprend un guide contenant des conseils pratiques et un questionnaire d’auto-évaluation. Le sportif a également accès à un psychologue recommandé par l’INSEP. Les mêmes services demeurent après les matchs et sont également disponibles pour le staff technique.
L’INSEP collaborera également avec d’autres organisations sportives françaises sur une présentation visant à sensibiliser aux risques liés à la santé mentale des sportifs.
Le ministre français des Sports travaille avec d’autres ministères sur les moyens de développer et de soutenir le métier de coach mental, quelqu’un qui travaille en étroite collaboration avec les athlètes pour les aider à se préparer mentalement pour améliorer leurs performances.
Au village olympique Banlieue de Saint-DenisUn agent de sécurité de la délégation olympique et paralympique française et trois agents sociaux (psychologues de formation) seront sur place pendant les Jeux. Ils offrent un soutien aux athlètes et aux personnels souffrant de problèmes de santé mentale et peuvent être mobilisés si nécessaire pour soutenir les athlètes situés en dehors du village principal.
L’agent de sécurité sur place fait également office de confident désigné qui alerte les réseaux sociaux en cas de problèmes graves sur Internet.
UN Application en ligne appelée Bodyguard est déjà utilisé par la Fédération Française de Tennis et la Ligue Française de Football pour offrir aux sportifs une meilleure protection en ligne, y compris les contenus qu’ils sollicitent dans leurs messages privés.
« La stabilité psychologique des athlètes mérite toute notre attention. » « Plus que jamais, ils doivent se sentir en sécurité et soutenus lorsqu’ils traversent des moments difficiles, des doutes ou ressentent le besoin de s’exprimer », a déclaré Ferrari. « Le contexte de la vie (des athlètes) les expose à des risques accrus. Ils doivent être gérés en fonction de ces risques.
D’autres discussions avec les principales plateformes de réseaux sociaux sont prévues dans les semaines à venir.
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Olympiade AP : https://apnews.com/hub/2024-paris-olympic-games
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