Cela arrive souvent : vous commandez un vêtement en ligne, vous attendez impatiemment qu'il arrive, et cinq minutes après son arrivée vous devez le réemballer car il ne vous va pas… La Poste française a la solution.
Ils mettent en place des salles de test pour ceux qui effectuent leurs achats en ligne, facilitant ainsi la tâche de millions de consommateurs.
E-Commerce : Des frais s'appliquent pour les retours de produits
Une salle de test jaune en forme de boîte aux lettres a été installée à titre de test dans une agence parisienne. A l'intérieur il y a une chaise, un miroir et une étagère pour ranger les colis.
Le service postal français, La Poste, affirme que l'idée est née après que les clients ont récupéré leurs colis et les ont rapidement renvoyés pour échanger le produit. Ils autorisent désormais les retours sur place.
Une expérience »…
En France, comme dans de nombreux autres pays, l’essor du e-commerce est un fait. Les clients achètent des produits en ligne (comme des vêtements et des chaussures), mais ils sont souvent retournés, écrit le British Guardian.
La Poste française ouvre une cabine d'essayage pour les acheteurs en ligne
Les clients peuvent récupérer leurs colis et essayer les articles lors d'un essai routier dans les magasins La Poste.https://t.co/DJvOeILLQG
– Clarismelda Aquino (@Clarismelda) 10 janvier 2024
La Poste indique que « l’expérimentation » qu’elle mène est bien plus qu’un simple banc d’essai. « L’idée est de simplifier la vie de nos clients », note l’entreprise, expliquant comment elle permet aux clients de récupérer et de vérifier les produits. S'ils ne vous conviennent pas ou si vous regrettez l'achat, vous pouvez les retourner immédiatement.
Les petites entreprises réagissent
Michele Limouzy semble satisfaite d'un nouveau service car il « fait gagner du temps ». Mais elle ajoute qu’elle préfère toujours acheter des vêtements en magasin.
L'« expérimentation » de la Poste française n'a pas été accueillie avec satisfaction par les commerçants. L'Association française du commerce de détail, qui regroupe environ 450 000 petits commerces, affirme que cette initiative « provoque un profond ressentiment parmi les petits détaillants indépendants et présente de sérieux risques pour la vitalité de l'économie locale si elle est étendue à l'échelle nationale ».
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