France : la sécheresse qui « brûle » et les récoltes – Actualités – actualités

Alors que le réchauffement climatique s’accélère, le spectre de la sécheresse « hante » les terres agricoles françaises autrefois envahies par la végétation.

De la Normandie à la Corse, près d’un bout de terre n’échappe pas aux conditions climatiques extrêmes.

Les températures sont élevées pour la période de l’année. L’air sec souffle. Et la terre a « soif » après une sécheresse inhabituelle.

Le Département de la transition écologique prévient que des jours plus difficiles arrivent et a publié une carte aux prédictions inquiétantes.

Les deux tiers des foyers français ont été avertis d’une pénurie d’eau au prochain trimestre. Les 26 sont en « zone rouge ».

Comparativement aux deux années précédentes, les précipitations ont été très limitées dans plusieurs régions entre l’automne dernier et cet hiver.

À l’échelle nationale, il a enregistré un moins de 20%.

Le résultat est que la nappe phréatique n’est pas suffisamment reconstituée.

Et donc, à partir de février, l’aquifère a commencé à couler.

Les problèmes sont déjà visibles.

En été, cependant, la situation devrait s’aggraver considérablement.

La « guerre de l’eau »

Déjà maintenant, avant le début officiel de l’été, les autorités de 15 appartements ont été contraintes de limiter la consommation d’eau dans 51 zones au total.

Les actions varient en fonction de l’ampleur du problème.

Elles vont de l’interdiction d’arroser les champs et les jardins à certaines heures à l’interdiction totale d’utiliser de l’eau pour laver les voitures.

Mais même avec la mise en place de ces mesures de gestion de crise, les autorités françaises sont loin de s’attaquer à la racine.

« Le manque de pluie est dû au changement climatique, cela ne fait aucun doute », explique l’hydrologue Emma Haziza.

«La sécheresse est l’un des premiers épisodes que nous pouvons voir. Dans la perspective d’aujourd’hui, le phénomène se produit de plus en plus tôt », souligne-t-il.

« Et chaque année ça empire »…

En fait, c’est la première fois que la France est confrontée à ce que les prévisionnistes appellent une « sécheresse éclair ».

C’est un phénomène qui affecte généralement les pays les plus chauds et les plus secs.

Cependant, le résultat est presque le même : le sol et la culture sèchent en seulement cinq jours.

Cela est dû à une combinaison de facteurs : moins de précipitations, des températures anormalement élevées, des vents et plus de soleil.

Tous ces changements peuvent rapidement modifier les climats locaux et causer des dommages considérables à l’agriculture, à l’économie et à l’écosystème, selon les experts.

Sur l’une de ses dernières unes, le journal Le Monde ne laissait guère de place à l’optimisme ou au contresens.

« La sécheresse en France », écrit-il, « déclenche la guerre de l’eau ».

conséquences dramatiques

Confrontés à des pénuries mondiales d’approvisionnement en céréales à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine, les agriculteurs français espéraient que leur production pourrait compenser dans une certaine mesure.

La France est également le quatrième exportateur de blé au monde et le premier de l’UE.

Mais maintenant, avec la grave sécheresse, les espoirs sont déçus.

Ils supposent que le rendement de ses cultures de blé et d’orge, qui sont actuellement cultivées, diminuera.

Cependant, le temps chaud et sec de ces dernières semaines menace les cultures de printemps – comme le maïs, le tournesol et les betteraves – ainsi que le pâturage du bétail.

Après des discussions avec les compagnies des eaux françaises et les associations agricoles, le ministère de l’Agriculture a annoncé qu’il doublerait le financement de la « troisième révolution agricole » à 40 millions d’euros.

Il s’agit d’un programme lancé en avril pour aider les agriculteurs à faire face aux effets du changement climatique.

Mais même cela ne suffit plus maintenant…

Les effets de la sécheresse vont maintenant bien au-delà de l’agriculture.

« Cela a un impact énorme sur beaucoup d’autres choses, comme les bâtiments », explique Haziza.

« Nous voyons de plus en plus de maisons s’effondrer. C’est du jamais vu en France. »

« Les dégâts des sécheresses sont plus chers que ceux des inondations », prévient-il. « Et ils auront d’énormes conséquences économiques à long terme. »

Ils pourraient même affecter la production d’énergie, explique le scientifique français, « car les centrales nucléaires ont besoin de beaucoup d’eau pour refroidir les réacteurs ».

Des solutions dramatiques sont nécessaires

Selon les experts, même s’il pleut d’ici la fin du mois et en juin, le problème ne disparaîtra pas.

Seule une partie de la pénurie d’eau est satisfaite, avec peu d’impact sur l’aquifère ou les faibles niveaux d’eau dans les rivières et les lacs.

La France doit apporter des changements à long terme, notamment dans ses pratiques agricoles, préviennent-ils.

« Une menace comme une sécheresse ou une inondation aggrave les erreurs qu’ils ont déjà commises », explique Haziza.

Immédiatement, « il faut arrêter l’assèchement des lacs, la déforestation des forêts, la restauration des zones humides ».

« L’ensemble du système est hors de contrôle. »

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Onfroi Severin

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