Les résultats des récentes élections présidentielles en France devraient se refléter dans les prochaines élections générales, qui se tiendront du 12 au 19 juin.
Trois semaines avant la confrontation cruciale, plus de 75 % des intentions de vote sont réparties en trois blocs :
– initialement la coalition gouvernementale d’Emanuel Macron dite « Ensemble » (elle rejoint le parti Macron, le MoDem centriste et le parti de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe « Horizons »),
– deuxièmement, la coalition de gauche dirigée par l’ailier gauche Jean-Luc Melanson, dite les Nupes (regroupement du parti Melanson, du Parti communiste et du Parti socialiste),
– troisièmement, le parti de Marin Lepen, « Union nationale ».
Selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde, réalisé après la nomination d’Elizabeth Bourne au poste de Premier ministre, l’intention électorale du parti Macron le place légèrement devant son rival de gauche.
Le parti Macron détient 28 %, le parti Melanson 27 % et le parti Le Pen 21 %..
Ce nouvel équilibre du pouvoir politique laisse peu de place à la concurrence. La droite, qui totalise 9% des suffrages, perd du terrain.
Cependant, la loi électorale de Macron prévoit la souveraineté absolue sur un certain nombre de sièges.
Selon le sondage Le Monde, le parti Macron au pouvoir devrait obtenir 290 à 330 sièges (contre 350 aujourd’hui), le parti Melanson 165 à 195 sièges (contre 60 aujourd’hui), le parti Le Pen 20 à 45 sièges (en contre 6 qu’il a aujourd’hui), le correct 35-65 (contre 121 qu’il a aujourd’hui).
Selon le même sondage, 54 % des personnes interrogées souhaitent que Macron élise une majorité absolue au Parlement, tandis que 45 % souhaitent vivre avec Melanson et le nommer premier ministre.
La semaine dernière, Macron a nommé Elizabeth Bourne au poste de Premier ministre, la deuxième fois en seulement 30 ans qu’une femme occupait ce poste en France.
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