Évidemment – sous réserve des pas d’Erdogan – le Choisir ils viennent vite.
Nécessaire pour le pays et la société.
Une période électorale prolongée avec polarisation et complaisance générale (sans cibler ceux qui en ont vraiment besoin) conduira à de nouvelles situations inconfortables.
Surtout quand la réalité de l’économie n’a rien à voir avec l’image idyllique que tente de véhiculer le gouvernement.
Une économie grecque avec
- énorme dette publique et privée,
- échapper à l’inflation
- les déficits, où les problèmes sont cachés sous le tapis,
- rééchelonnement des dépenses,
- risque de déchéance des garanties publiques,
- impayés de l’État envers les entreprises et les citoyens.
La récente question pertinente des députés du mouvement PASOK pour le changement est particulièrement révélatrice.
Le gouvernement se borne à tenter de contrer le mécontentement des citoyens par la précision d’interventions scandaleuses – scandaleusement étayées par des communications – et aspire à améliorer le climat pré-électoral en sa faveur.
Des interventions essentiellement inefficaces.
La logique des mesures temporaires est répétée, rappelant la politique correspondante de SYRIZA.
Par exemple, au lieu de prendre une mesure efficace – telle que la réduction de la taxe pétrolière – qui affecte également directement l’inflation, on choisit les avantages du pass tous azimuts très médiatisés mais inefficaces qui ne changent pas la substance.
Car il ne suffit pas que le gouvernement dise quels montants vous avez donnés, mais aussi quels résultats vous avez obtenus. Nous sommes au plus bas en Europe à cet égard.
Alors que les chefs de gouvernement sont dans une impasse, les Espagnols ont réduit les taxes sur le carburant de 50% et Biden annonce une importante réduction d’impôt fédéral de trois mois sur eux.
Voici votre violon.
Bien sûr, ces interventions de l’État proviennent aussi de fonds que nous avons payés nous-mêmes. Par exemple, l’augmentation du prix de l’essence ou de l’épicerie rapporte plus de revenus à l’État grâce à la TVA.
Les élections doivent mettre fin à la glissade.
- Afin de ne pas créer les conditions d’une nouvelle crise économique, pour laquelle les citoyens paieront à nouveau.
- S’attaquer aux fractures profondes que les crises laissent dans la société avant qu’il ne soit trop tard pour réduire drastiquement les inégalités sociales.
- Pour qu’il y ait enfin un plan de développement et une stratégie pour les ressources du Fonds de relance et qu’elles ne s’épuisent pas dans des projets phares d’une efficacité douteuse.
- Mettre en œuvre des politiques efficaces pour des opportunités et de meilleures opportunités dans la vie des jeunes.
Cependant, ceux-ci supposent des changements et des bouleversements du contexte politique.
C’est la première question.
Alternatives substantielles aux impasses économiques et sociales,
Des coupes audacieuses qui débarrasseront le pays de ce qu’il répare.
Pas de répétition d’une soi-disant sombre normalité à laquelle invoque le gouvernement actuel.
Car ce n’est pas normal que 37% des jeunes au chômage et 1/3 des salariés soient payés avec des salaires de 400 euros (à temps partiel).
Il n’est pas normal que les petites et moyennes entreprises et les ménages soient obsédés par la précision, faisant tout ce qu’il faut pour protéger les grands et les puissants.
Il n’est pas normal de laisser les centaines de milliers de travailleurs du tourisme dans des conditions de surexploitation, de jungle et lorsque nous sommes coincés, de demander aux employeurs – avec des mots – de faire quelque chose.
Répandre des pots-de-vin et convertir en public n’est pas normal.
C’est bien d’invoquer la stabilité de l’État, mais il faut maintenant la lier à la stabilité et à la cohésion de la société.
Sinon, le vent de contestation qui s’est fait entendre en France soufflera aussi dans notre pays.
Sinon, les dangers de la division, de la colère, de l’extrême droite et du populisme feront surface.
Les élections – qui approchent de toute façon – sont l’occasion d’un changement radical, d’un nouveau départ avec espoir et perspective.
Dans ce défi, les forces sociales-démocrates du mouvement PASOK pour le changement peuvent jouer un rôle crucial.
Appel au vote, le mandat fort des citoyens sur ce qu’il faut faire, avec des engagements clairs, avec des propositions ciblées, réalistes mais aussi progressistes.
(Christos Protopapas est un ancien ministre)
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