Le gouvernement militaire arrivé au pouvoir lors d’un coup d’État au Mali (août 2020) a adopté vendredi une nouvelle loi électorale, un pas de plus vers la convocation d’élections dans un contexte de pression régionale pour restaurer la démocratie dans ce pays africain.
Le Mali a été sévèrement condamné à une amende par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (CEDEAO) pour son coup d’État militaire en cours.
Le Mali et les 15 membres de la CEDEAO sont en désaccord sur le calendrier proposé par les putschistes pour la tenue d’élections – ils ont d’abord proposé cinq ans, puis deux – alors que la CEDEAO appelle à leur accélération.
La junte malienne a publié un décret le 6 juin établissant un plan de deux ans pour mars 2022 tandis que les négociations avec la CEDEAO se poursuivent.
L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UMI) a exprimé ses regrets face à cette décision et a déclaré qu’elle continuerait à travailler avec le gouvernement militaire pour parvenir à un « calendrier convenu d’un commun accord ».
Les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de la CEDEAO débattront à nouveau de la question lors d’un sommet prévu le 3 juillet.
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