1er Festival du livre de La Canée : une invitation à une célébration des horizons ouverts

Conversation avec Manolis Pimblis, directeur du 1er Chania Book Festival, une nouvelle institution culturelle.

EL’un des premiers festivals du livre et peut-être le premier du genre sera organisé à La Canée dans quelques jours. La raison du 1er Festival du livre de La Canée, qui ouvre ses portes le 29 juin et accueille d’importants écrivains de prose nationale et internationale. Le festival du livre met l’accent sur les gens des livres avec des discussions, des présentations et des lectures. Pendant cinq jours (29/6-3/7), La Canée sera un point de rencontre pour les créateurs distingués du monde entier. Parmi les autres figurent le Festival Bernardo Atsaga, le conteur Eric Villar, Ian Collins, Andrei Kurkov, Ruth Pantel, Santiago Roncaliolo, Ali Sieth, Valido, Andreas Aposto Pantelis Boukalas et d’autres.

Parlant de l’événement majeur du festival du livre, Documento, après son inspirateur et directeur, le journaliste Manolis Piplis, dont la récente réalisation a été l’organisation d’expositions internationales très réussies à Thessalonique, Documento a cherché les raisons pour lesquelles la Fondation culturelle hellénique n’a pas prolongé son mandat.

Un nouveau festival du livre dans une ville de la région est toujours le bienvenu. Pourquoi avez-vous choisi La Canée ?

Le choix de La Canée a été fait sans grande réflexion en ce qui concerne cela. La Canée est une ville où la culture existe de bien des manières, à chaque coin de rue, dans les bâtiments, dans le port, dans la diversité des groupes sociaux qui les habitent, dans les nombreuses traces laissées par les cultures de toutes les époques – Dans En d’autres termes, la culture de La Canée parcourt les rues avec vous et vous invite à la suivre. L’existence d’une autorité locale qui promeut effectivement la culture et les autorités respectives de la région et l’association régionale ont joué un rôle clé à cet égard. Comme à un niveau plus personnel, le désir d’une plus grande connexion et d’une connaissance plus approfondie du lieu d’origine, le lieu de l’éducation familiale.

Quelle est sa philosophie et ses objectifs et quelles sont vos attentes vis-à-vis de ce festival du livre ?

En tant qu’événement festivalier, il n’a aucun bénéfice immédiat et tangible, il ne recherche aucun gain commercial immédiat. Son objectif est de planter les graines de la philanthropie, ou mieux encore, d’arroser les graines déjà existantes de la bibliophilie, importante et traditionnelle dans la ville. C’est un rappel que la discussion ouverte, la libre pensée, la culture des connaissances et le plaisir de lire sont des éléments précieux qui rajeunissent les sociétés et les individus. Il veut montrer qu’en période de tension économique, en période de monocultures touristiques menacées, la préservation d’une identité ou sa culture, la recherche d’équilibre collectif et individuel et la survie collective passent par le chemin du savoir et de la culture.

Qu’est-ce qui fait le succès d’un festival ?

Alors qu’un festival ne revendique aucun avantage économique tangible, ce qui fait son succès, c’est que le visiteur et ceux qui y participent d’une manière ou d’une autre ont quelque chose de différent à ressentir, un climat différent, un climat d’euphorie spirituelle dans l’air vivant une nouvelle expérience qui, comme toute expérience de profondeur et de sens, il faut vivre avec d’autres personnes. En d’autres termes, de même qu’une histoire est bonne si elle parvient à vous transporter dans son propre monde, qui est un monde différent de celui dans lequel vous vivez, de même pour réussir un festival doit créer un monde, à savoir une expérience collective différente de la vie quotidienne.

Comment le festival abordera-t-il la société de La Canée ?

La question de savoir si la société de La Canée intégrera le festival dans son identité culturelle sera finalement décidée par le temps. Pourtant, un très bon départ a déjà été pris avec la participation souvent enthousiaste de lieux familiers du livre, comme les librairies, les clubs de lecture, les bibliothèques, mais aussi d’autres absolument voisins, comme les institutions, les musées, les théâtres, les lieux d’art. Le fait est que ces collaborations se développeront au fil du temps et que le festival touchera autant que possible la communauté Hanioti.

Comment l’événement de cette année est-il structuré et qui sont vos invités ?

Le 1er Festival du livre de La Canée de cette année a pour titre général « Sur les lignes des frontières ». Compte tenu de l’expérience des guerres armées en Europe, le festival essaie de parler de frontières qui devraient avoir de moins en moins d’importance dans le contexte de la paix, de la coopération et de l’expansion des contacts humains, au lieu de les violer crûment. Il explore également le concept de frontière en général, en particulier dans l’écriture, alors que la littérature contemporaine brouille ses frontières et crée de plus en plus des textes hybrides qui confondent différents styles d’écriture.

Travaillant en étroite collaboration avec la ville et d’autres autorités locales, une équipe restreinte mais expérimentée composée de Kyriaki Beioglou, Lena Matsioris, Zoe Georgoula, Vassilis Kioulis et Katerina Kouskouras travaille dur pour assurer le succès de l’opération. Nous aurons à l’honneur de grands noms de la littérature grecque, mais aussi de pays comme la France, la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Pérou, l’Ukraine, etc. Une centaine d’intervenants vous accompagneront dans quatre salles différentes de la vieille ville.

Onfroi Severin

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