Le début de sa chambre Pouvoir nucléaire Newcléo a levé 300 millions d’euros de fonds d’investissement pour développer sa technologie afin de réaliser ses premiers projets pilotes en France et au Royaume-Uni.
L’objectif de la société basée à Londres est de réduire les coûts de développement et de production de l’énergie nucléaire afin que celle-ci puisse jouer un plus grand rôle dans l’abandon des énergies fossiles.
Bien que sa technologie en soit encore à ses balbutiements, elle peut grandement aider la Grande-Bretagne et la France à construire de nouvelles sources d’énergie fiables à zéro émission utilisant du combustible nucléaire.
Newcleo utilise des réacteurs refroidis au plomb à haute vitesse, une technologie de nouvelle génération qui fonctionne à la pression atmosphérique, ce qui les rend plus sûrs que les réacteurs à eau à haute pression, selon Bloomberg. Les systèmes de refroidissement au plomb peuvent également fonctionner sur des déchets conventionnels, ce qui signifie qu’ils ne nécessitent pas d’uranium.
Le cycle de financement fait suite à l’afflux de 100 millions d’euros de l’année dernière avec le lancement de la société. Les investisseurs comprennent la famille italienne Anielli via Exor NV, la société italienne de gestion de patrimoine Azimut Holding et un certain nombre d’hommes d’affaires italiens, dont l’ancien banquier de Goldman Sachs Claudio Costamagna.
Newcleo vise à construire une centrale électrique standard de 30 mégawatts – petite par rapport aux données de la centrale nucléaire – qui est environ 20 fois plus grande.
Cependant, l’unité ne coûtera que 400 millions d’euros.
« Nous utiliserons ces réacteurs comme éprouvettes pour ces technologies », a déclaré Stefano Buono, PDG de Newcleo. « Nous pensons que notre réacteur sera moins cher qu’aujourd’hui. »
En cas de succès, le modèle pourrait alors être adapté à une centrale électrique commerciale de 200 mégawatts. Même la plus grande unité est évaluée à moins d’un milliard d’euros. \
Au Royaume-Uni et en France, Newcleo attend l’approbation du gouvernement et les licences pour construire et exploiter ses installations.
Il est également prévu de produire un combustible mixte à base d’oxyde d’uranium et de plutonium à partir de déchets nucléaires traités. Elle a déjà signé un contrat avec le français Orano pour effectuer des tests sur la production de ce carburant.
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