Les « perruches » d’Erdogan…
Monsieur Stoupa bonsoir,
Je me demande vraiment si tu vas bien ou si tu as un problème ou si tu es vraiment un perroquet bien nourri du palais Maximus… il n’y a pas d’autre moyen de l’expliquer… et oui j’en fais partie Grecs et patriotes peints à la bombe qui veulent la Patrie, l’ayant servie avec foi et dévotion pendant trente-cinq (35) ans !
Alors quand l’Armée de l’Air déclare sur Twitter et pointe un net avantage stratégique avec l’acquisition de l’avion Rafale et quand 83 F-16 sont mis à niveau vers le Viper, quelle est la raison d’acquérir l’avion F-35 ? QUE dois-je accepter d’autre que le simple mandat des États-Unis et de l’OTAN qui conduira à la prospérité économique de mon pays, n’est-ce pas ???
J’attends une réponse, avec des arguments et non avec des aphorismes stupides…
Antonis Tzambazis
brigadier général
Rhodes
Répondre: Un pays s’arme pour défendre ou faire avancer ses intérêts. Une autre façon d’y parvenir consiste à recourir à la diplomatie, à conclure des alliances, à participer à des organisations internationales et à appliquer le droit international. Habituellement, tout résultat souhaité est obtenu grâce à une combinaison de tout ce qui précède.
La Grèce a donc des F-16, des Rafale et recevra également des F-35.
Les F-16 modernisés sont 4 avionsson génération et rester le noyau dur de la Luftwaffe. Issus de la génération 4.5, les 24 Rafale bimoteurs en sont le fer de lance avec l’avantage de pouvoir frapper des F-16 turcs depuis les airs à des distances qu’ils ne peuvent pas repousser. De plus, en coopération avec les frégates françaises, ils peuvent développer un système centré sur le réseau qui leur permet d’atteindre des cibles sans les « voir ».
Le F-16 et le Rafale sont tous deux des avions très maniables avec une grande capacité de combat aérien pour interdire l’accès et contrôler une zone depuis les airs.
Le F-35 est une technologie furtive, et malgré leur maniabilité dans les airs, ils ont un avantage dans les attaques stratégiques derrière l’ennemi. Chaque type d’avion multirôle mentionné ci-dessus avait des avantages et des inconvénients différents et donc ils se complètent…
Celles-ci portent sur la question pratique du renforcement de la dissuasion locale.
D’autre part, il est courant dans l’histoire que la fourniture d’équipements militaires soit souvent liée à des accords de soutien militaire et diplomatique.
L’accord Rafale et les frégates Belhara ont sécurisé l’accord d’assistance militaire mutuelle avec la France si l’intégrité de l’un ou l’autre pays était compromise. Pour un petit pays comme la Grèce, c’est important…
La fourniture d’équipements militaires par l’allié américain suit une logique similaire. Cela s’est produit et continuera de se produire tant qu’il y aura des peuples et des États en concurrence pour les ressources et le pouvoir.
ZB D’un point de vue pratique, il serait avantageux de disposer des corvettes que le PN souhaite acquérir. ont le même équipement que les frégates françaises. Cependant, si les autorités décident que le pays peut conclure un accord d’assistance de défense supplémentaire lors du choix des alliances italiennes, les avantages l’emporteront sur les inconvénients car le réseau d’alliances de défense renforce le pouvoir de dissuasion.
Les dépenses de défense de la Grèce sont certainement élevées. Cependant, les risques pour le pays restent élevés. La Grèce, un pays de 10 millions d’habitants, est située à la frontière de trois continents et cultures. La plus grande menace, cependant, est qu’il est proche d’un pays qui a huit fois la population, plus de quatre fois le PIB et nourrit des ambitions expansionnistes car il se considère comme une puissance régionale.
En effet, les dépenses de défense sont une « dentition » économique… Pourtant, sans force de dissuasion, nous n’aurons pas une tête dans laquelle trouver une bouche avec encore moins de dents…
Je reprends vos « perroquets bien nourris »… Par ailleurs, sur les questions de souveraineté nationale, je trouve honnête, éthique et bénéfique de soutenir le gouvernement démocratiquement élu de son propre pays, plutôt que de soutenir des positions qui renforcent le régime d’Erdogan, qui va contre lui est notre intégrité…
De plus, la loyauté et le dévouement au pays ne s’arrêtent pas à la démobilisation.
Le fait qu’il y a deux ans, la Turquie ait menacé que « cela viendrait soudainement une nuit » et ait préparé son opinion publique en conséquence, et qu’aujourd’hui elle ait « fait marche arrière » en tendant la main de l’amitié et en implorant l’Occident pour des F-16 montre que les deux sont sur la défensive.
Le problème le plus important en termes de capacité de dissuasion des forces armées d’un pays, je crois, a à voir avec la « graine » de la mentalité de la fonction publique, le syndicalisme, la partisanerie et la croyance d’une partie des « caravanes » qu’elles prennent en compte tenu de l’injustice qui leur est arrivée, ce ne sont pas le commandant en chef lui-même, le ministre des Affaires étrangères et le Premier ministre ensemble… et agissant en conséquence.
C’est ainsi que les dirigeants de la junte se sont comportés et nous avons vu les résultats…
Ainsi, un pays se prépare à défendre ou à étendre ses intérêts. Si c’est un petit pays, il se prépare à défendre son intégrité nationale. Si c’est un grand pays, il se prépare à l’agrandir. Si c’est un petit pays et que certaines personnes le poussent à se comporter comme un grand, alors ce sont soit de mauvais conseillers, soit des idiots, soit des « Memetia » (les perruches d’Erdogan)…
Bien que je n’aie moi-même pas servi le pays pendant 35 ans, mais seulement 26 mois sans solde, j’en suis venu à réaliser que l’élément le plus important du pouvoir est la discipline et, surtout, le jugement rationnel.
Général de brigade, sortez…
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