Les proies populaires des foules en colère dans les banlieues des villes françaises auraient été les chaussures de sport, l’électronique – de préférence les téléphones – et les magasins d’optique. Beaucoup d’entre eux sont vendus à moitié prix, en personne ou en ligne, dans la semaine suivant le pillage. Les cibles n’étaient pas seulement les magasins, les petites entreprises et même les bars, bien sûr. Des bus, des tramways incendiés et des bâtiments scolaires détruits complètent le tableau des six jours au cours desquels la France a connu une nouvelle guerre civile. Des conflits entre catholiques et huguenots à la célèbre Fronde contre Mazarin jusqu’à nos jours, l’histoire de France est riche de guerres civiles mineures et majeures. La récente épidémie a des caractéristiques différentes de celles des « gilets jaunes » et, bien sûr, n’a rien à voir avec les manifestations de masse contre les retraites. On parle ici principalement de mineurs. Peut-être n’ont-ils en commun que l’attitude de la gauche mélenchonienne, toujours pro-rebelle et anti-démocratique. Dans sa dernière intervention, il a demandé aux « émeutiers » de ne pas détruire les bâtiments publics. Laissez les entreprises privées vous frapper sans pitié. Rigidité politique posthume de la gauche ? Selon toutes les indications, dans son choix de combinaison NUPES, les camarades et les garçons sont perdus.
Des catastrophes estimées à environ un milliard sont le symptôme de la maladie. Cependant, la cause est aussi la mort d’un jeune musulman de nationalité française, qui a été touché par la balle d’un policier. Il avait refusé d’obéir à un simple contrôle routier. Je mentionne en passant que dans les communautés d’adolescents de banlieue, désobéir à la police est considéré comme une introduction au « comportement communautaire ». C’est celui qui fait arborer dans les stades le drapeau algérien ou marocain aux enfants d’immigrés de deuxième ou troisième génération, préférant l’identité de l’islam à celle offerte par la démocratie française et l’école sécularisée. Ils ont un passeport français, mais ils n’ont pas accepté les valeurs de la société française. C’est la véritable maladie qui menace les institutions démocratiques. Le reste ce sont les « accessoires » comme on dit. Une fois de plus, les vandales des banlieues ont prouvé que la célèbre société multiculturelle est radicalement différente du cocktail promis par ses patrons et ceux de la droite qui refusent de voir ce que leurs yeux voient. Et une dernière chose : quand la France souffre, c’est toute l’Europe qui souffre.
« Ninja d’Internet. Érudit télé incurable. Amateur passionné de café. Passionné de réseaux sociaux. Penseur général. »