La France est en feu après la mort de Nael, 17 ans, aux mains d’un policier. Combats de rues, incendies criminels de voitures et d’immeubles et affrontements créent un cocktail explosif dans les villes françaises. S’adressant à ERT, l’écrivain parisien Soti Triantafillou a parlé d’une « guerre civile de faible intensité dont nous ne savons pas où elle finira ».
Soti Triantafillou note : « Le problème, c’est que certains groupes sociaux sont plus méfiants vis-à-vis d’un jeune cagoulé ou d’une banlieue française, où vivent majoritairement des personnes d’ascendance africaine.
« On a 1 000 cas d’abus de pouvoir en France chaque année »
« Le rapport entre l’infraction à la loi et l’exécution est scandaleux – pour moi, la police parle au pluriel, on parle rarement à l’Africain de 17 ans, il y a un manque de respect qui peut mener à ce que cela mène, c’est terrible. » Déception », a ajouté Soti Triantafillou.
Concernant les incidents d’abus de pouvoir en France, il a déclaré: « Nous avons environ 1 000 incidents de ce type par an, qui sont le résultat d’incidents d’abus de pouvoir contre cette catégorie de citoyens – principalement des jeunes – qui commettent des délits, mais. » ne justifie en aucun cas ce qui se passe.
« Guerre civile de faible intensité dont on ne sait pas où elle finira »
« Peu d’entre eux finissent par être mortels, mais les insultes et les commentaires racistes sont trop courants », a observé Soti Triantafillou.
« Je pense que nous avons une guerre civile de faible intensité dont nous ne savons pas où elle finira. La société est de plus en plus polarisée en groupes et idéologies d’extrême gauche et, bien sûr, d’extrême droite, dont beaucoup ont justifié le meurtre du jeune homme sans que tous les faits soient connus et que les enquêtes judiciaires soient toujours en cours.
Concernant le couvre-feu, il a noté qu’« il a été réimposé dans certaines régions en raison d’émeutes nocturnes sans contexte, c’est-à-dire vandalisme, incendie criminel, destruction ».
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Comparant l’Europe et les États-Unis, il a déclaré: « En Europe, en France, la « peur » de la police d’un jeune de 17 ans est probablement infondée, alors qu’aux États-Unis, vous pouvez en discuter un peu plus. »
« On pensait que Macron était beaucoup plus sérieux, le concert était une grosse faute »
A propos d’Emmanuel Macron, Soti Triantafillou a fait remarquer : « On pensait qu’il était beaucoup plus sérieux, mais je pense qu’il en a trop fait en allant au concert. » C’était une faute grave, il est allé à une soirée, c’est une déception générale, on manque les dirigeants en France.
« Les mouvements en France sont actifs. « En définitive, la question se pose de savoir si la législation va changer », explique l’auteur.
En conclusion, Soti Triantafillou a souligné : « La société française est en ébullition. » Des réformes s’opèrent dans les profondeurs de la société et dans la formation des policiers, désormais quelque peu anachronique. Nous avons besoin de politiciens qui peuvent écouter ce qui se passe dans la société et je pense que nous sommes devenus sourds.
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