L’audience à la demande des « Hijabeuses », groupement de jeunes footballeuses luttant pour le droit de jouer avec le voile traditionnel, se tiendra aujourd’hui (26/6) à 12h00 en France par le Conseil d’Etat applique avec la décision à venir le juge comme une étape importante.
C’est une question particulièrement sensible d’importance sportive, sociale et politique qui a eu lieu près de 13 mois plus tôt Olympiacos Et jeux paralympiques être tenu Paris. Au cœur de la démarche se trouve une candidature déposée en novembre 2021 par le collectif « Hijabeuses », qui regroupe des jeunes femmes musulmanes qui revendiquent le droit de jouer la tête couverte.
Soutenues par l’« Alliance citoyenne », qui est basée dans la ville et milite pour l’usage du « burkini » dans les piscines municipales, les « Hijabeuses » réclament l’abrogation ou la modification de l’article 1 des statuts de la Fédération de Football (FFF), selon laquelle il est interdit « toute utilisation de vêtements liée aux croyances religieuses ».
Lors de cette audience devant la Cour administrative de cassation, le rapporteur public présentera son rapport tant attendu sur ce dossier « sensible ». Et chaque recommandation sera probablement très proche de la décision finale car elle est suivie par les juges 90% du temps. Après le débat d’aujourd’hui, la décision du Conseil d’Etat est attendue d’ici deux semaines.
Dans cette affaire très sensible, qui dépasse le cadre du football, la FFF, qui « porte » le statut d' »accusé », est également soutenue par la Frédéric Thierryancien président de la LFP et avocat au Conseil d’État qui intercédera en sa faveur Ligue internationale des droits des femmes (LDIF), pour le « Le voile islamique signifie l’apartheid sexuel »dit le président socialiste, Annie Soucier.
Sur le plan juridique, « FFF » a fondé son argumentation sur « Principe de neutralité », qui résulte du pouvoir réglementaire des institutions sportives. Près de, « Devoir de neutralité en dehors des attributions de la FFF »c’est le bilan de l’avocate des « Hijabeuses », Marion Ozier.
Il convient de noter que la FA française continue d’aller à contre-courant de cette tendance avec sa position sur cette question particulière FIFAqui, depuis le 1er mars 2014, autorise officiellement le port du « couvre-chef » – dont le voile – lors de ses manifestations.
« Ce qui motive nos actions, c’est l’injustice »a expliqué le joueur de 23 ans en février 2022 Amusant DiawaraCoprésident de Hijabeuses, ajoutant : « Il ne s’agit pas seulement des droits des femmes musulmanes, il s’agit des droits des femmes ».
Lors de l’audience de ce jour, le Conseil d’Etat doit également examiner un autre recours déposé par la Ligue des droits de l’homme (LDH) en décembre 2021. L’instance en cause demande l’abrogation de l’article 1 du statut de la FFF, qui l’interdit également, pendant les Jeux « tout discours ou événement à caractère politique, idéologique, religieux ou syndical, ainsi que toute manœuvre de prosélytisme ou de propagande ».//L.
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