A l’initiative de la France, plus de 1 000 Mistral ont été commandés au total

Communication du ministère français de la Défense détaillant l’accord intérimaire signé par Chypre

Les détails de l’accord préliminaire (MoU) pour l’achat de missiles sol-air Mistral, que Chypre a signé conjointement avec la France, la Belgique, l’Estonie et la Hongrie, ont été fournis par le ministère français de la Défense.

Comme il l’a précisé dans son annonce d’hier, le « protocole d’accord » a été signé à l’initiative de la France, plus précisément sur une proposition que le pays avait soumise aux quatre autres États.

La production et la livraison des missiles aux pays qui ont participé à cet accord préliminaire seront réalisées par l’intermédiaire de MBDA. C’est une entreprise de fabrication multinationale européenne. MBDA est née en décembre 2001 de la fusion des sociétés de systèmes de missiles Matra (France), BAe Dynamics (Royaume-Uni) et Alenia (Italie).

La DGA (Direction générale de l’armement) est chargée de publier les avis d’appel d’offres. Ce dernier est une agence gouvernementale créée en 1961 dont le travail consiste à mener des appels d’offres de défense et de technologie.

Comme indiqué dans l’annonce jointe du ministère, la livraison visera principalement à répondre aux besoins en équipement de la France et secondairement de la Belgique, de Chypre, de l’Estonie et de la Hongrie.

« Le volume total de ces expéditions », dit-il, « pourrait dépasser 1 000 missiles ».

L’annonce a poursuivi en disant que l’accord fait suite à ce qui a été décidé lors du sommet de Versailles qui a eu lieu après l’invasion russe de l’Ukraine, et qu’il y aura également un financement de l’Union européenne.

Il est souligné qu' »il s’agit d’une première concrétisation de la volonté d’acquérir en commun des capacités de défense éligibles aux financements de l’Union européenne, envisagée après le sommet de Versailles en mars 2022″.

Par ailleurs, selon un rapport de la « Voix Du Nord », un conseiller du président français Manuel Macron a déclaré que « c’est le premier cas d’achat de ce type de matériel ».

L’annonce du ministère français se conclut en déclarant que la signature du protocole d’accord « reflète la volonté des pays participants de travailler ensemble face aux défis croissants de la sécurité de l’espace aérien ».

Comme on l’a appris mardi dernier, le directeur général du ministère de la Défense Andreas Loukas était cosignataire de l’accord préliminaire du côté chypriote. Il était sur les deux jours 19.-20.6. à l’occasion du 54e Salon international de l’aérospatiale dans la capitale française (Le Bourget) à Paris, tout en assistant à la dernière partie de la Conférence sur la défense aérienne européenne au niveau des ministres de la Défense.

Mélissa Sault

"Géek de la musique. Pionnier du voyage sans vergogne. Entrepreneur passionné. Nerd d'Internet. Gourou professionnel du bacon."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *