La réunion des responsables politiques convoquée par la présidente de la République Katerina Sakellaropoulou après la présentation des trois arrêtés exploratoires sur la formation d’un gouvernement s’est achevée il y a quelque temps.
La réunion a duré environ une demi-heure et les responsables politiques ont quitté le palais présidentiel sans faire de déclarations.
A 13 heures, le président de la Cour des comptes, Ioannis Sarmas, se rendra au palais présidentiel pour entamer le processus d’entrée en fonction d’un Premier ministre par intérim.
Qui est Ioannis Sharmas ?
L’actuel président de la Cour des comptes a commencé sa carrière dans la magistrature au Conseil d’État, où il a participé en 1986 aux concours de sélection des huissiers de justice du Conseil d’État et de l’École nationale d’administration publique, obtenant les meilleures notes dans les deux sens parmi les candidats.
Ioannis Sarmas a été juge au Conseil d’État de 1987 à 1993 puis membre de la Cour des comptes, dont il est président depuis 2019.
Ioannis Sarmas est né à Kos en 1957 et est père de deux enfants. Il a commencé ses études à la Faculté de droit de l’Université d’Athènes et a obtenu son diplôme avec mention.
Le prochain « cycle » de sa vie le trouve en France, où, avec des bourses du gouvernement français et de la Fondation des bourses d’État, il complète ses études supérieures à l’Université de Paris II en droit pénal (1980-1981) et en droit public. (1982 -1983) et Finances publiques (1983-1985).
Il poursuit ses études en France, obtient un doctorat et retourne en Grèce pour effectuer son service militaire dans l’armée de l’air en tant qu’élève-officier. Il s’est éloigné du Conseil de l’Europe, où il a fait ses premiers pas, et de la Cour des comptes, où il a atteint le poste de président le plus élevé. Il a été membre de la Cour des comptes européenne et a également enseigné à l’École nationale d’administration publique de la Cour des comptes et à l’École nationale de la magistrature.
Pendant les années de présidence de Ioannis Sharma, les lois 4700/2020 (procédure de la Cour des comptes) et 4820/2021 (loi organique de la Cour des comptes) ont été adoptées par le Parlement – à une large majorité.
Comment ses collègues le décrivent-ils ?
Les collègues de M. Sharma le décrivent comme un juge très organisé et méthodique. Avec ces qualités, il a réussi à réduire significativement le nombre d’affaires pendantes en troisième chambre de la Cour des comptes durant son mandat de président, de 30 000 à moins de 8 000.
En effet, lors de la prestation de serment des élèves nouvellement admis à l’École nationale des huissiers de justice, il avait mentionné dans son allocution à ses nouveaux collègues qu’il ne suffit pas qu’un juge soit juste, il doit aussi être efficace.
Comme l’a noté M. Sharmas, le magistrat doit gérer son temps dans le traitement de chaque affaire afin que la justice soit rendue dans un délai raisonnable comme l’exigent les obligations internationales du pays.
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