Ce jour-là : 22 mai 1939 – Le pacte sidérurgique germano-italien est signé

Le 22 mai 1939, peu après 11 heures, les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, Joachim von Ribbentrop, et de l’Italie, Galeazzo Ciano, récupèrent deux sous en acier, qui ont été fabriqués dans une usine de Friedrich Krupp AG, à la Chancellerie de Berlin et signer les protocoles qui unissent les deux pays dans l’amitié et l’alliance.

Ce pacte, connu sous le nom de « Pacte d’acier » en raison de la plume utilisée par les signataires, était aussi une confirmation formelle de la position commune de l’axe italo-allemand en cas de guerre, et était valable dix ans. Il prévoyait qu’au cas où l’une des parties contractantes était impliquée dans une guerre avec un ou plusieurs États, l’autre partie était tenue de prêter assistance. Comme l’a rapporté Kathimerini le 24 mai, « les cercles diplomatiques allemands et italiens déclarent aujourd’hui, après la signature du pacte, que les deux pays ont clairement exprimé leur décision de créer une nouvelle Europe par la paix ou par l’épée ».

Les réactions de la majorité du peuple allemand furent positives : « Après leur discours à la radio, les deux ministres se rendirent de nouveau au cabinet du chancelier du Reich Hitler, qui, sous les acclamations de la foule, descendit sous le bâtiment de la chancellerie, surtout au milieu de M. Ciano et von Ribbentrop. Pendant dix minutes, les acclamations tonitruantes de la foule ont répété en rythme les noms : « Führer, Duce, Ciano, Ribbentrop ».

Cependant, la Grande-Bretagne et la France n’étaient pas enthousiasmées par le pacte. Le journal français Année Il observe à ce propos : « Au fond, l’alliance italo-allemande est présentée par la presse italienne comme une réponse nécessaire à la politique franco-britannique d’« encerclement » des puissances de « l’Axe ». -Alliance française et des dernières alliances garantissant les services dus à l’initiative anglaise. Selon cette position, l’alliance entre l’Empire et la péninsule italienne sera un véritable pacte de sécurité contre la politique des forces démocratiques. Le déclenchement d’une guerre résiderait dans les « plans sombres » de la France et de l’Angleterre.

Normalement, le pacte sidérurgique devrait être tripartite et inclure le Japon. Cependant, ce dernier s’est abstenu de co-signer, puisque la « cible » de ce pacte était la Grande-Bretagne et la France. Néanmoins, il a renforcé le « pacte anti-Komintern » anticommuniste qu’il avait conclu avec l’Allemagne en 1936, car il était plus préoccupé par l’Union soviétique. « Les cercles bien informés tiennent pour acquis que le gouvernement japonais le fera sur le 22 Reich et l’Italie ».

En fin de compte, l’accord entre l’Allemagne et l’Italie a été maintenu jusqu’en 1943, date à laquelle Benito Mussolini a été écarté du pouvoir. La formation d’État qu’il a fondée dans le nord de l’Italie, la soi-disant social-démocratie italienne ou République de Salo, a adhéré au pacte germano-italien jusqu’à son effondrement en avril 1945, mais seulement sur le papier.

Editeur de colonnes : Myrto Katsigera, Vassilis Minakakis, Antigone Despina Poimenidou, Thanasis Syroplakis.

Ce jour-là : 22 mai 1939 - Le pacte sidérurgique germano-italien 2 est signé

Ce jour-là : 22 mai 1939 - Le pacte sidérurgique germano-italien 3 est signé

Aglaë Salomon

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