Par Haris Fludopoulos
Les prix du gaz naturel sur le hub néerlandais de TTF ont chuté de 4,8 % à 41 127 €/MWh la semaine dernière, malgré les grèves en cours en France qui ont continué de perturber les opérations des principales infrastructures énergétiques, y compris les terminaux GNL.
Le mardi saint 11 avril, le prix de pointe hebdomadaire était de 43,69 €/MWh, soit 6,2 % de moins qu’il y a une semaine. Les prix ont ensuite baissé et le Vendredi Saint 14 avril, le prix de facturation minimum hebdomadaire de 41,15 €/MWh a été atteint. Ce prix particulier était également le plus bas depuis le 24 mars.
L’offre abondante de gaz naturel liquéfié (GNL) et la baisse de la demande due à des températures moyennes plus élevées ont alimenté une baisse des contrats à terme sur le gaz naturel TTF. De plus, les stocks augmentent en Europe, mais dans le cas de la France, les grèves ont maintenu les stocks bas. Plus précisément, les niveaux de stocks sont bien supérieurs à la moyenne saisonnière, atteignant 55,6 % dans l’UE, 29,5 % en France et 64,5 % en Allemagne.
Alors que l’Allemagne a augmenté sa capacité d’importation de GNL en construisant de nouveaux terminaux, le pays a commencé à fermer ses trois centrales nucléaires restantes dans le cadre de sa transition à long terme vers les énergies renouvelables. Le démantèlement des réacteurs Emsland, Neckarwestheim II et Isar II a été décidé il y a une dizaine d’années.
L’Allemagne a mis hors service plus de 18 GW de capacité nucléaire depuis qu’elle a commencé à fermer ses centrales nucléaires en 2011 après l’accident de Fukushima au Japon. La part de l’énergie nucléaire dans la production d’électricité du pays est passée de plus de 25 % en 2010 à seulement 6 % l’an dernier.
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