La proposition de décisions dans l’UE sur la politique étrangère de défense à majorité renforcée revient : craintes des « petits » qu’ils soient écrasés

PHOTO DE FICHIER: Le drapeau de l’Union européenne. À propos d’amna_news



Les pays de l’Union européenne ont pris le relais aujourd’hui Initiative visant à réformer le processus décisionnel de l’UE en matière de défense et de politique étrangère, une question qui a longtemps divisé les 27.

La Belgique, la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Slovénie et l’Espagne se sont réunis pour former un « Cercle d’amis » et demandent davantage de décisions à la majorité dans les domaines de la politique étrangère et de la défense commune de l’UE au lieu de l’unanimité – c’est le cas aujourd’hui.

Cette proposition vise à améliorer « l’efficacité et la rapidité du processus décisionnel » de la diplomatie européenne, ont indiqué les Etats dans un communiqué publié à Berlin.

« Face à la guerre d’agression russe en Ukraine et aux défis croissants au niveau international, les membres du Cercle des amis sont convaincus que le processus de prise de décision doit être ajusté », plaident-ils.

Des tentatives similaires ont été faites dans le passé, mais sans succès.

Surtout, les petits pays de la famille européenne expriment la crainte que leur vote ne soit plus pris en compte s’ils perdent l’option du veto.

Les petits pays estiment qu’ils pourraient perdre si toutes les décisions sont prises à la majorité élargie, comme c’est actuellement le cas pour la plupart des affaires européennes, à l’exception de certains domaines tels que la politique étrangère et de sécurité.

Ce type de vote nécessite le consentement de 15 des 27 pays, à condition qu’ils représentent plus de 65% des 450 millions d’habitants de l’UE.

Elle privilégie donc la France et l’Allemagne, les deux pays les plus peuplés de l’UE.

Si une simple majorité des pays de l’UE (14 sur 27) sont favorables à l’initiation d’un processus de modification du traité, les négociations peuvent commencer.

Mais il faut l’unanimité des 27 pour ratifier une modification du traité, et certains pays pourraient également organiser un référendum, ce qui présenterait un obstacle supplémentaire.

Lors d’un référendum en 2005, les électeurs français et néerlandais ont rejeté le traité qui aurait créé une constitution pour l’Europe.

Les pays soutenant la réforme ont déclaré vouloir coordonner leurs actions avec celles des institutions européennes et travailler en étroite collaboration avec tous les États membres et inviter d’autres pays à se joindre à leur démarche.

Avec des informations de l’AFP via APE-MPE/GA
Grèce Athènes

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Aglaë Salomon

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