Les banques pour stimuler les ménages et les entreprises


Par Vassiliki Lazou, candidat député SYRIZA – PS Fthiotidas.

Le système bancaire grec, après une période de vaches maigres et une recapitalisation continue avec l’argent du peuple grec, a été caractérisé par une escalade des prêts non performants à des niveaux records (c’est-à-dire 108 milliards, environ 50 % de l’exposition totale aux prêts), des dépenses déficitaires continues, mais aussi l’expansion négative du crédit par l’exclusion de milliers de petites et moyennes entreprises (PME) des prêts bancaires est maintenant redevenue rentable.

Les banques ont présenté un bénéfice net de 3,7 milliards d’euros (!!!) en 2022, profitant principalement de la hausse du taux d’intérêt sur les principales opérations de refinancement de la BCE, qui est passé à 3,5 % il y a peu, faisant flamber les taux de prêt en hausse, mais sans qu’une augmentation correspondante des taux de dépôt ne soit observée, les déposants profitent donc également et sont protégés même un peu des pressions inflationnistes.

Les banques ont également augmenté les frais pour fournir des services bancaires aux ménages et aux entreprises, les surchargeant ainsi. De plus, ils ont annoncé tardivement le gel des taux de crédit pour les clients avertis, le taux d’intervention de la BCE ayant été fixé à 3,5% et la plupart des hausses prévues pour les ménages et les entreprises étant déjà passées.

Dans le même temps, ils ont réduit de manière agressive leurs coûts d’exploitation, menés par la fermeture de succursales bancaires, en particulier régionales, et ignorant les besoins des communautés locales, rendant les opérations bancaires encore plus difficiles pour une grande partie de nos succursales. Sur la base des données publiées par l’OTOE et l’Autorité bancaire européenne, il y avait 19 magasins pour 100 000 habitants en Grèce en 2020, contre 34 en France, 38 au Portugal et en Italie et 50 en Espagne, des pays comptant beaucoup plus de citoyens alphabétisés numériquement. Un tableau similaire pour les DAB, où en Grèce il y a 63 DAB pour 100 000 habitants contre 90 en Italie et 171 en Autriche !!!

Par conséquent, les établissements de crédit devraient remplir leur fonction de base, qui n’est autre que le financement de l’économie réelle, en ouvrant les canaux de financement aux ménages et aux PME, qui constituent l’épine dorsale de l’économie grecque. Dans le même temps, ils devraient continuer à réduire à la fois les taux de prêt et les frais pour les entreprises existantes et les start-ups, et à canaliser les fonds par le biais de programmes ciblés pour stimuler l’entrepreneuriat des jeunes, puisque le pourcentage le plus élevé de chômage se situe dans la tranche d’âge des 15-24 ans observée , soit 27% contre 11,4% de la maturité moyenne.

De plus, les fonds devraient servir à réduire le chômage féminin dont l’indice relatif est de 15,8% contre une moyenne de 11,4%. Mais les choses ne se présentent pas mieux non plus dans la région de la Grèce centrale, car le taux de chômage est d’environ 14 % et donc d’environ 3 % supérieur à celui du reste de la Grèce.
Monsieur Staikouras, arrêtez de vous battre avec les banquiers pour les yeux du monde et faites pression sur les banques pour qu’elles fournissent d’une part des liquidités à la société grecque et d’autre part restituent une partie de leurs profits excédentaires aux ménages et aux entreprises, pour stimuler l’économie Activité et satisfaction du sentiment à peu près juste, puisque le peuple grec a sauvé les banques de la faillite si nécessaire.



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Thibault Tremble

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