L’économie française a rebondi au premier trimestre 2023, défiant les craintes que les grèves sur les réformes des retraites n’entravent l’activité économique et renforçant la confiance dans le fait que l’Europe peut continuer à éviter une récession.

Déclaration de Macron : La réforme du système des retraites se met en place

Le produit intérieur brut a augmenté de 0,2% après avoir stagné au dernier trimestre de l’année dernière, aidé par le commerce.

Ce que dit Le Maire

Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré que le retour à la croissance au premier trimestre confirmait la résilience de l’économie française.

Bien que les ménages français, qui sont le principal moteur du PIB, montrent des signes de faiblesse, Le Maire a déclaré que le commerce extérieur maintient son élan et que les données montrent que la production industrielle se redresse.

« Nos fondamentaux tiennent le coup », a déclaré Le Maire. « Les entreprises continuent d’investir et de créer des emplois, ce qui nous rapproche de notre objectif de plein emploi. »

Les secteurs qui ont soutenu la croissance (anémique)

La croissance de la deuxième économie de la zone euro a été conforme à l’estimation moyenne [0,2%] par les analystes dans un sondage Bloomberg. Cependant, l’agence de statistiques Insee a abaissé son estimation pour les trois derniers mois de l’année dernière de 0,1% à 0.

L’expansion au premier trimestre a été soutenue par une augmentation des échanges nets, les importations ayant diminué et les exportations étant restées dynamiques, en hausse de 1,1 %.

Les données ont montré que la tourmente des grèves contre les réformes des retraites de Macron n’a pas nui à l’économie, la Banque de France estimant que le coup était limité à quelques secteurs.

Cependant, il y avait des signes d’affaiblissement de la demande intérieure, les dépenses de consommation n’ayant pas repris et l’investissement global ayant chuté de 0,2 %.

les dépenses de consommation

Un communiqué distinct de l’agence de statistiques Insee a montré que les dépenses de consommation ont chuté de 1,3% en mars par rapport à février, les ménages ayant réduit leurs achats d’épicerie et de produits de consommation courante. Les économistes interrogés par Bloomberg s’attendaient à une hausse de 0,5 %.