record d’inflation et la faiblesse de la croissance menaçant le pouvoir d’achat de la France sont au centre du débat politique vingt-quatre heures seulement avant le retour des citoyens aux urnes pour le premier tour des élections législatives.

Les chiffres de l’inflation dans le pays sont inquiétants car les chiffres ont doublé de janvier à mai. L’inflation a atteint 5,2% « en raison de la hausse des prix de l’énergie, des services, de l’alimentation et des produits manufacturés », selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).

Emanuel Macron, qui a été réélu en avril, essaie de maintenir l’économie « à tout prix », a-t-il déclaré. Le gouvernement français a mis en place une série de mesures, notamment des régimes de congé temporaire et des aides d’État sans précédent, pour aider les entreprises à survivre.

Cependant, la guerre de la Russie en Ukraine a mis les chaînes d’approvisionnement sous une pression extrême, tandis que l’accès aux matières premières, en particulier le blé, est en déclin. En conséquence, les prix de détail des pâtes, du riz et des fruits secs ont respectivement augmenté de 15 %, 2,4 % et 3,4 %.

Selon le gouvernement français, la réponse à la crise réside dans la relance de l’investissement et de l’innovation. C’est pourquoi Macron a annoncé un plan de 20 milliards d’euros pour réduire les taxes à la production pendant la campagne électorale.

Le ministre français des Finances, Bruno Lemerre, a également confirmé la volonté de Macron de faire un « effort budgétaire » de 50 milliards d’euros à dépenser pour l’éducation, la santé et le climat.

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