La banque néerlandaise ING poursuit la plus grande banque chinoise pour les pertes qu’elle a subies dans une série d’accords sur le cuivre, réclamant 170 millions de dollars de dommages et intérêts, a rapporté le Financial Times.
ING a allégué que la Banque industrielle et commerciale de Chine avait violé les termes du contrat en délivrant des documents d’exportation pour les transactions sur le cuivre sans encaissement, a indiqué le journal, citant un dossier du tribunal de Hong Kong. La Cour suprême de Hong Kong a tenu une audience sur l’affaire le 12 avril, a rapporté le FT.
Selon FT, la prétendue rupture de contrat a conduit ING à enregistrer des pertes sur les métaux vendus à Maike Metals International par Triway International, une filiale à 100 % de Maike basée à Hong Kong. Maike, le plus grand négociant en cuivre de Chine, avait un partenariat bancaire avec ICBC, tandis que Triway travaillait avec ING, selon le journal.
Triway n’a reçu aucun paiement et ING a financé ses transactions, a indiqué le journal, citant une personne proche du prêteur néerlandais qu’il n’a pas nommé.
En février, Maike a déposé une demande préliminaire de restructuration auprès d’un tribunal chinois pour sortir de sa crise de liquidité. La société avait demandé l’aide du gouvernement chinois et des institutions financières après avoir été contrainte de retarder certains paiements pour le cuivre importé.
Le régulateur chinois des banques et des assurances a demandé à ING d’être informé de l’affaire, a rapporté le FT, citant une personne qui n’était pas au courant de l’affaire.
ING et Maike ont refusé de commenter l’affaire à FT. ICBC et CBIRC n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires du journal.
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