Une semaine après les résultats de l’élection présidentielle française, la question du jour est de savoir si la gauche pourra se présenter comme une force unie aux élections législatives de juin (12 et 19 juin).
Le chef des « rebelles », Jean-Luc Melanson, veut bien sûr un droit de cette union, espérant qu’elle se réalisera sous son propre toit, ce qui lui rapportera les 22,5 % qu’il a combattus pour la présidence.
Dans une déclaration publiée aujourd’hui dans l’édition spéciale du Journal du dimanche (JDD), il appelle à « une solution pour demain » afin que tous les gauchistes se rassemblent le 1er mai. « Ne laissez pas tout le pouvoir à Macron », telle est sa devise.
Melanson convaincra-t-il les écologistes, les socialistes, les communistes ?
Cependant, les négociations ne sont pas faciles, ils sont bloqués. Les écologistes protestent contre le petit nombre de circonscriptions disponibles pour le personnel de Melanson. Les communistes, avec leur candidat présidentiel Fabien Russell, ne sont pas d’accord avec les négociations privées de Melanson. Ils veulent que les pourparlers avec tous les partis de gauche aient lieu simultanément.
Les socialistes sont la grosse épine dans leur pied parce qu’ils sont eux-mêmes divisés en interne. D’abord, une « approche du fond » a été reconnue, ce qui a surpris tout le monde. Cependant, au fur et à mesure que les discussions ont commencé, les différences et les divisions sont devenues claires. Certains appellent même à un vote interne des fans avant qu’un accord ne soit trouvé. Hier, il y a eu une pause dans les pourparlers qui n’a pas été comptée comme une pause. Le secrétaire général du Parti socialiste, Olivier For, a exhorté ceux qui pensent que « rien ne peut être fait » à partir.
Olympia Tsipira, Paris
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