La Grèce dans « l’élite méditerranéenne »

Le plus grand exercice depuis des décennies, organisé par la France en Méditerranée avec la participation de la Grèce, a pris fin.

Par Christos Mazanitis

La coopération stratégique entre la Grèce et la France, comme nous l’avons analysé à plusieurs reprises sur enikos.gr, est désormais à son niveau historiquement le plus fort, les forces armées des deux pays collaborant de plus en plus dans de nombreux exercices avec des scénarios différents.

Dans sa deuxième phase Exercice Orion 7 000 soldats de 8 pays – alliés de l’OTAN – dont la France, pays hôte, y ont participé. ORION met l’accent à la fois sur les opérations terrestres et aéroterrestres de défense, maritimes et sur un nouveau champ d’enjeux qui est la marque de fabrique du nouveau refrain, le cyberespace.

Les forces armées grecques ont participé avec la frégate ADRIAS à l’exercice multinational des forces armées françaises appelé « ORION 2023 », qui s’est déroulé dans la zone maritime plus large de la Méditerranée centrale et occidentale avec la participation d’unités navales allemandes. Grèce, Royaume-Uni, États-Unis, Espagne, Italie et Pays-Bas.

LE « ORION 2023 » fait partie de la planification plus large des forces armées helléniques en relation avec la coopération internationale des forces armées helléniques, ainsi qu’en relation avec la mise en œuvre des « Lignes directrices pour l’amélioration de la coopération militaire gréco-française » signées entre le chef des Forces armées helléniques, le général Konstantinos Floros, et le général en chef de la Défense française Thierry Burkhard, et a contribué à améliorer le niveau de préparation opérationnelle, la capacité de combat, l’interopérabilité et la coopération entre les participants dans un contexte bilatéral et allié.

Le but de l’exercice était Préparer la mise en œuvre des opérations et accroître la disponibilité opérationnelle des forces armées des pays concernés au sein de l’Alliance et reposait sur l’examen d’un scénario impliquant la déstabilisation d’un hypothétique pays allié en raison d’actions offensives militaires et hybrides d’un pays voisin. En application de l’article 5 du traité fondateur de l’OTAN, relatif à la défense collective, et de la résolution pertinente de l’ONU, le déploiement des forces armées de l’Alliance a suivi pour permettre de gérer la situation irrégulière et d’assurer l’intégrité territoriale du pays allié.

« ORION 2023 » est une continuation de l’exercice POLARIS, organisé par les Forces armées françaises en 2021 (cliquez ici), qui a mis en œuvre des scénarios complexes de déploiement multisectoriel pour mener des opérations dans plusieurs secteurs et zones de conflit. La frégate ADRIAS a participé à des objets d’opérations conjointes de surface et aériennes de synthèse d’images, de manœuvres progressives, de guerre de surface, ainsi qu’à l’obtention et au maintien du contrôle de la mer dans le cadre d’opérations amphibies.

Comme le rapporte le GHET dans son communiqué pertinent, la Journée des Visiteurs Distingués (Journée DV) de l’exercice, à laquelle ont participé le Chef d’Etat-Major de la Défense de la France le Général Thierry Burkhard, les Chefs des 3 branches des Armées Françaises, les Chefs de les Forces armées du Royaume-Uni et d’Arabie saoudite, les Ensembles de défense (AKAM) des pays participants ainsi que l’AKAM de Grèce en France Commandant (I) Constantinos Karavitis représentant le chef d’état-major général Constantinos Floros.

Thibault Tremble

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