Publié le 3 mars 2023 à 16 h 39
Auteur:
Après le tremblement de terre dévastateur, l’énorme perte de vies humaines dans nos pays voisins et le drame tragique que vivent actuellement les peuples de Turquie et de Syrie, l’équipe éditoriale de toperiodiko.gr a décidé d’organiser un événement de solidarité urgent aux côtés de centaines de d’autres à trouver des actions similaires aujourd’hui dans notre pays et ailleurs.
Un événement qui – malheureusement – est encore plus pertinent (et confirme sa valeur) après l’accident inimaginable de Tempe, la tristesse, la douleur indicible…
Un événement cinématographique avec des projections de courts métrages grecs et étrangers, classiques et contemporains qui ont laissé d’importantes marques culturelles, esthétiques, historiques et sociales.
Tous les revenus des billets seront libérés et remis à Médecins du Monde qui se trouvent déjà dans les zones touchées des deux pays et nous pensons que de cette manière, l’aide atteindra son objectif.
Personne n’est payé pour son travail.
Nous avons choisi de ne pas montrer de films liés à un tremblement de terre ou autre catastrophe, mais de créer une occasion de réfléchir sur la perception générale et les valeurs morales que l’art socio-politique peut véhiculer au public. Une sortie du public au cinéma peut impliquer à la fois divertissement, sensibilité sociale et activisme politique. L’art ne peut être isolé de la réalité sociale quotidienne, et la question humanitaire à ce stade est urgente. Considérant que la valeur structurelle de l’art, ainsi que la nature humaine, est la solidarité avec tous ceux qui sont injustement torturés n’importe où sur la terre, nous demandons au public leur aide et leur contribution immédiates, rapides et sans partage, qu’ils ont apportées depuis le début ont montré un moment insupportable dans la catastrophe qui s’est produite à côté de nous. Chacun de sa position doit contribuer à cette affaire de toutes les manières.
Les projections ont lieu dans le cinéma historique ASTOR, dont le propriétaire fournit généreusement l’espace et le soutien technique.
LES FILMS
La jetée de Chris Marker. 1962.France. 28′
Selon le British Film Institute, l’un des courts métrages les plus importants de l’histoire du cinéma mondial. On revisite le film – un essai de l’un des créateurs les plus radicaux du « cinéma français de la rive gauche » et de l’art mondial sur la construction de la mémoire, l’histoire du monde, l’imposition du pouvoir et de l’existence humaine en son sein. Avec une forme inégalée dans l’histoire du médium, choquante par la complexité des idées et des émotions et la facilité avec laquelle elles sont transportées. Un film comme point de référence pour des questions philosophiques, esthétiques et artistiques toujours d’actualité, d’actualité et urgentes aujourd’hui. Prix Jean Vigo (1963).
jeNextFire inguguable de Harun Farocki. 1969. Allemagne. 24′
Qu’est-ce que le travail quotidien dans n’importe quelle usine peut avoir à voir avec la fabrication des bombes meurtrières au napalm et des produits chimiques de type Zyklon B ? Que signifie la division du travail et quelle est la responsabilité de chacun pour arrêter les crimes contre l’humanité ? De manière purement brechtienne, et sous une forme entre documentaire, fiction et agitation politique, le cinéaste allemand réfléchi, avec des centaines de films, dénonce directement les entreprises, la marchandise, la société du spectacle, la façon dont on nous a appris à voir et à nous la structure du capitalisme dans le contexte de la guerre au Vietnam. Acquis auprès du Museum of Modern Art (New York), MoMA. Prix de la critique de cinéma allemande (1969). Première grecque en coopération avec le Goethe-Institut et avec l’aimable autorisation de la partenaire de l’artiste, Antje Ehmann. Avec sous-titres anglais.
Troisième espèce par Giorgos Zois. 2018. Grèce. 32′
Utilisant la forme des films de science-fiction comme véhicule, l’un des créateurs grecs contemporains les plus intéressants, qui a apprécié le court métrage comme moyen d’expression autonome du cinéma, construit une allégorie opportune et obsédante d’implications politiques et sociales claires et composées pour la culture moderne. relation avec la guerre et la fuite, les camps d’internement et l’errance de l’humanité. Cependant, il peut également y avoir un léger écart. Participation officielle à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes (2018).
Bella de Thelgia Petrakis. 2020. Grèce. 24′
Un film commémoratif avec une forme qui porte très bien son thème, choisi autant avec le cinéma expérimental et le langage du cinéma qu’avec la fiction et les émotions qu’il suscite. Une histoire humaine et personnelle interagit avec l’un des moments les plus tragiques de perte collective de l’histoire du monde. Lorsque le privé et le public sont connectés, l’art peut représenter une énorme tension émotionnelle et un torrent d’idées à travers un petit récit. Prix du meilleur film au Drama Festival (2020), Hellenic Film Academy Award (2020).
Cinéastes et critiques sont invités à l’événement pour présenter les films.
Plus d’informations, interviews et textes à venir sur votre site et à Animateur de l’événement sur FB.
Éditeur du programme et textes : Christos Skyllakos / Textes et coordination générale : Eleni Pagalia / Organisation : L’équipe éditoriale de ToPeriodiko.gr
Remerciements à : Giorgos Zois, Thelgia Petrakis, Antigoni Rota, Antje Ehmann, Babis Kontarakis pour l’octroi de l’espace, Stamatina Stratigou, Theo Koutsafti, Iris Asimakopoulou, Institut français de Grèce IFG & Goethe-Institut Athen pour l’octroi des droits.
« Passionné de Twitter. Érudit du bacon. Ninja du café. Évangéliste du Web subtilement charmant. Introverti.