La réapparition d’un moustique disparu de Grèce dans les années 1960 augmente le risque de dengue.
Les espèces dites « invasives » comme le moustique tigre (Aedes albopictus) a causé 40 cas l’année dernière Francealors que Aedes aegypti a également été identifié dans Chypre.
Cette espèce particulière a été trouvée dans de nombreux pays européens et dans la région méditerranéenne dans le passé ces dernières années, il est réapparu dans les zones situées entre la Géorgie et la Turquie, les îles de Madère (Portugal) et les îles Canaries (Espagne).
Les experts du ministère de la Santé tirent la sonnette d’alarme avec la circulaire d’aujourd’hui, qu’ils envoient à tous les départements de la région.
La circulaire ci-dessous note l’installation du moustique Aedes albopictus dans de nombreuses régions du pays et le risque d’introduction de l’espèce Aedes aegypti, espèce de moustiques transmetteurs de virus Dengue, Zika et Chikungunya.
Par conséquent, il est essentiel de prendre également des mesures de surveillance et de contrôle de ce genre de moustiques, avec une attention particulière et une surveillance accrue dans les zones qui sont des points d’entrée potentiels pour le moustique Aedes aegypti (aéroports, ports).
Comme indiqué dans la circulaire, les moustiques sont porteurs d’agents infectieux capables de transmettre des maladies graves, tandis que l’impact sur l’économie et la qualité de vie des habitants des zones où se développent de fortes populations de moustiques est également très négatif.
En effet, l’émergence d’infections par le virus West Nile et le paludisme dans plusieurs régions de notre pays ces dernières années, ainsi que l’existence d’un risque d’introduction d’autres virus transmis par les moustiques (virus Zika, virus Chikungunya, dengue) montrent Cela Nécessité d’organiser et de mettre en œuvre en temps voulu des programmes intégrés de lutte contre ces insectes.
La prévention et le traitement des maladies transmises par les moustiques reposent sur la réduction de la population de moustiques en limitant voire en éliminant leurs gîtes larvaires et en empêchant le contact entre les vecteurs et l’homme.
Une attention particulière doit être accordée aux mesures de lutte contre les moustiques dans les zones où, ces dernières années, des cas de virus du Nil occidental (chez l’homme ou des animaux) ou de propagation du virus chez les moustiques, ou des cas de paludisme avec preuve de transmission nationale ou des cas de paludisme importé dans les zones à risque des zones ont été détectées (c’est-à-dire les zones avec la présence de vecteurs compétents du paludisme – moustiques inutiles).
Il convient également d’être prudent dans les importantes zones de reproduction des moustiques et en particulier à proximité des zones habitées par des immigrants et des réfugiés de pays endémiques aux maladies à transmission vectorielle (telles que le paludisme).
Dans ces zones, le risque d’apparition de phénomènes épidémiques doit être évalué sur la base de facteurs entomologiques, épidémiologiques, météorologiques et autres, et des mesures de prévention et de contrôle appropriées doivent être prises.
Dim.K
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