Déficit du compte courant à 10% du PIB en 2022

Le déficit du compte courant du pays s’est creusé à 20,1 milliards d’euros en 2022, un montant équivalent à environ 10% du PIB, soit une augmentation de 7,9 milliards d’euros par rapport à l’année précédente.

Selon la Banque de Grèce, cette évolution reflète principalement l’augmentation du déficit commercial. Les exportations ont augmenté de 36,1% à prix courants (4,3% à prix constants) et les importations de 40,1% à prix courants (16,9% à prix constants). En particulier, les exportations et les importations de biens hors combustibles à prix courants ont augmenté respectivement de 23,3% et 23,6% (7,0% et 15,5% à prix constants).

Au contraire, le compte courant a affiché une image améliorée en raison de l’augmentation de l’excédent du compte courant des voyages. Les arrivées de voyageurs non-résidents ont augmenté de 89,3% et les recettes associées de 67,9% par rapport à 2021, représentant 88,8% et 97,0% de leurs niveaux respectifs en 2019. Le produit net du trafic affiche une hausse de 5,6 %.

L’excédent du compte financier s’est réduit à 3,1 milliards d’euros par rapport à 2021, reflétant la baisse des recettes nettes des administrations publiques.

Le déficit de la balance totale des opérations courantes et des fonds, qui correspond aux besoins de financement extérieur du pays, a augmenté de 8,8 milliards d’euros par rapport à 2021 et s’est élevé à 17,1 milliards d’euros.

Dans la catégorie des investissements directs, les créances extérieures des résidents ont augmenté de 1,8 milliard d’euros et les engagements extérieurs des résidents, qui correspondent aux investissements directs des non-résidents en Grèce, ont augmenté de 6,2 milliards d’euros.

S’agissant des placements en valeurs mobilières, l’augmentation des créances des résidents sur les autres pays s’explique principalement par l’augmentation de EUR 9,0 milliards des placements des résidents en obligations étrangères et en lettres de change portant intérêt. L’augmentation de leurs engagements est presque entièrement due à l’augmentation de 1,3 milliard d’euros des positions des non-résidents en obligations et bons portant intérêt grecs.

Thibault Tremble

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