A l’aube du nouveau siècle, le duo du vivre ensemble Droite – gauche Chirac et Jospin Le mandat du Président a été réduit de sept à cinq ans, ce qui en fait la même durée que le mandat du Parlement.
De plus, il a été déterminé qu’au printemps 2002, le élections présidentielles et les élections générales suivront immédiatement, de sorte qu’il s’agit en fait d’un troisième tour de l’élection présidentielle, au cours duquel les électeurs confirment le résultat du second tour et donnent au président nouvellement élu l’autonomie parlementaire pour former le gouvernement de son choix.
Il est clair que tant le président Chirac que le Premier ministre Jospin ont voulu exclure une nouvelle coexistence de majorités différentes au sommet de l’exécutif.
Aujourd’hui, rien n’est garanti compte tenu de la liquidité politique sans précédent comme en témoigne le premier tour avec l’émergence de trois Polonais rivaux autour d’eux macrone, Lépen et melansonce dernier étant à portée de souffle du second pourcentage que le vainqueur du second tour acquiert automatiquement l’autonomie parlementaire.
Autrement dit, à la fois le scénario de cohabitation Macron-Melanson et le scénario Le Pen-Melanson.
Le système majoritaire à deux tours dans une circonscription uninominale réserve des surprises en période d’instabilité sociale et politique, transformant une légère avance en une écrasante.
Il est clair que tous les mouvements de la direction politique ne se limitent pas au duel Macron-Le Pen au second tour, mais prennent en compte la possibilité que le prochain président ne puisse gouverner sans tenir compte de la « France insoumise ». Mouvement dirigé par Melanson.
Dans tous les cas, le second tour sera jugé sur les décisions des électeurs de Melanson, car il demande instamment que quoi qu’il arrive, votez pour Le Pen.
Si son soutien Sarkozy Macron maximise sa capacité à être soutenu par ses partisans pékresdécourage simultanément les électeurs de Melanson de voter pour le président sortant au second tour.
Macron lui-même le sait mieux que quiconque, alors il s’est empressé de préciser qu’il n’avait aucun accord avec Sarkozy qui lui garantirait un rôle post-électoral.
Si la question pour Sarkozy est de savoir si son soutien à Macron fait plus mal que tout gain douteux pour Jospin, il n’y a aucun doute.
L’ancien Premier ministre de la « gauche plurielle » n’ajoute rien en vue de la complète désescalade de son espace politique, le Parti socialiste.
Au contraire, le tableau de la mobilisation et de la pan-armée de tous les dirigeants qui ont gouverné le pays depuis quarante ans brosse le tableau d’un retranchement hétéroclite dans une lutte finale pour les autels et les foyers.
Sarkozy a enhardi l’extrême droite Le Pen en 2007 en adoptant une rhétorique de tolérance zéro extrêmement répressive, violant la ligne rouge droite-droite de de Gaulle B‘ guerre mondiale puis dans la guerre d’Algérie.
De son côté, Jospin, durant son mandat de 1997 à 2002, a reconnu l’absence de toute proposition alternative substantielle de gouvernance par la gauche du Vieux Continent sous toutes ses formes.
La contradiction dans laquelle Macron menace de s’embarquer mène un duel primaire contre Le Pen avec une rhétorique doublement contradictoire.
En d’autres termes, le projeter comme une dernière chance de le prolonger régularité systémique de France tout en essayant de s’approprier le vent des deux grands partis dont les anciens dirigeants le soutiennent depuis son entrée sur la scène politique en 2017.
Il n’y a pas de fond avec Sarkozy, souligne Macron, lui-même a décidé de me soutenir, sachant pertinemment qu’à l’approche du second tour, les manifestations de soutien vont s’intensifier, ce qui pourrait lui nuire…
(George Kapopoulos est un journaliste-internationaliste)
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