article de journal libération Sous le titre « H FrancePortail d’influence et par son lobbying catarrhe» (La France, Porte d’Entrisme et de Lobbying du Qatar) fait valoir à l’occasion de son inauguration au Parlement européen que l’institution bruxelloise « n’est pas la seule à avoir pâti de l’influence et du lobbying du Qatar » puisque « le Qatar a longtemps fait de la France l’un de ses pôles de gravitation dans le monde, quoique pas du tout la corruption des élites françaises a été constatée par le tribunal à cette époque ».
La publication révèle les aspects d’un accord signé en 2017 par le Qatar Government Communication Office (GCO) pour un montant de 2,34 millions d’euros avec des influenceurs tels que ESL & Network pour promouvoir une image positive de l’émirat, en France et à l’international, « dans un situation diplomatique ardente » alors que d’autres États du Golfe lui avaient imposé un « blocus ». Le président de l’entreprise, Alexandre Medvedowsky, agit comme une personne clé.
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Le journal fait largement référence aux mesures envisagées pour le Qatar dans le traité, commentant qu’il s’agit « d’objectifs qui reflètent les positions publiquement exprimées en faveur du Qatar par la vice-présidente du Parlement européen, Eva Kaili, qui a été inculpée et emprisonnée à Bruxelles. sur la corruption et le blanchiment d’argent ». .
SONDAGE D’OPINION. L’un des principaux contrats de Lobbying Qatari, fondé en 2017 et dont @libe dévoile les dessous sulfureux, met en lumière les méthodes très offensives du soft power de l’émirat, occultées par sa réputation en France et dans le monde 👇https://t.co/2KmbkzpoeN
— Libération (@libe) 15 décembre 2022
Le rapport évoque, entre autres, la campagne de « soft power » du Qatar dans l’opinion publique française, qui a commencé en France avec l’achat du club de football Paris-Saint-Germain (PSG) et de « son puissant président Nasser al-Khelaïfi » en 2011. surnommé « l’outil du rayonnement international de l’émirat ».
Selon le contrat obtenu auprès de Libération, le Qatar Government Communications Office (GCO) a demandé un certain nombre d’actions :
« Atteindre les principaux dirigeants et institutions : avec la réforme de l’Assemblée nationale française, la campagne doit toucher de nouveaux groupes politiques ainsi que les décideurs politiques et les partis politiques existants. Faire pression sur les décideurs clés pour mettre en évidence la nature contre-productive de la campagne anti-Qatar. Mobiliser les acteurs clés du secteur financier, notamment ceux à actionnariat qatari. Ciblez les responsables directement touchés par la crise, y compris les groupes de réflexion et les ONG. Sensibiliser et mobiliser la communauté musulmane (en France, en Europe et dans le monde arabe) ».
Ces objectifs semblent s’aligner sur les déclarations publiques en faveur du Qatar de la vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili, les auteurs de l’annotation à l’article.
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