Dans un projet de résolution adopté lundi par 21 voix contre 3 et 4 abstentions, la commission de la culture et de l’éducation du PE a appelé les pays de l’UE à agir pour s’attaquer aux causes structurelles du racisme et de la discrimination. Ils appellent également les États membres à s’accorder sur ce Politique anti-discrimination bloqué au Conseil depuis 2008.
éducation
Les programmes scolaires devraient être révisés pour offrir une approche holistique de l’histoire européenne et aider à briser les stéréotypes qui conduisent à la discrimination, indique le texte, ajoutant que l’histoire des communautés raciales et ethniques d’Europe devrait être incluse dans les études pertinentes. Les écrivains, historiens, scientifiques, artistes et autres personnalités de diverses origines raciales et ethniques devraient être inclus dans le matériel pédagogique de base, déclarent les députés. La commission du PE appelle également à l’élimination de la ségrégation raciale et ethnique, qui persiste encore dans les écoles de certains pays de l’UE, et à ce que les enseignants des minorités aient un accès égal à l’apprentissage.
civilisation
Les fonds de l’UE devraient aller à des initiatives de diversité culturelle et les États membres devraient mettre en place des programmes d’apprentissage tout au long de la vie pour les fonctionnaires et les forces de sécurité de l’État afin d’éliminer les comportements racistes et xénophobes.
médias
La commission compétente du PE appelle les médias à cesser de diffuser des récits qui stigmatisent les membres de certains groupes ethniques ou raciaux, par ex. Les crimes commis par les immigrés sont couverts de manière disproportionnée. Il appelle également à des programmes visant à élargir les connaissances des professionnels des médias sur la diversité et la participation.
Les députés proposent que les régulateurs nationaux du secteur de la radiodiffusion aient le pouvoir d’imposer des sanctions aux programmes faisant la promotion de contenus racistes. Ils veulent également arrêter le financement européen et étatique des PME qui encouragent les discours de haine et la xénophobie.
Des sports
Le projet de résolution invite la Commission à faire des recommandations pour combattre le racisme dans le sport aux niveaux local, régional, national et européen et à promouvoir la participation et le respect. Il invite également la Commission, les États membres et les organisations sportives à prendre des mesures pour soutenir les victimes de crimes de haine dans le sport.
Témoigner
« Aujourd’hui, nous avons adopté une position claire et formulé des exigences fortes auprès de la Commission et des États membres, les appelant à s’attaquer à la nature structurelle et aux racines du racisme et à lutter contre le racisme de manière globale et intersectorielle. Notre comportement est façonné par l’éducation que nous recevons, la culture que nous apprécions, les informations que nous consommons et les valeurs que le sport nous enseigne. « Nous devons utiliser leur pouvoir pour cultiver les valeurs européennes de tolérance, d’égalité et de solidarité et pour lutter activement contre le racisme », a déclaré le rapporteur Salima Yenbou (Verts, France) après le vote.
Prochaines étapes
Le projet de résolution devrait être mis aux voix en plénière lors de la première session plénière de mars.
Les informations pertinentes
Correspondant Agence des droits fondamentaux de l’UE45 % des personnes d’ascendance nord-africaine, 41 % des Roms et 39 % des personnes originaires d’Afrique subsaharienne sont victimes de discrimination en raison de leur origine ethnique ou de l’immigration.
Selon Eurobaromètre 2019plus de la moitié des Européens pensent que la discrimination raciale est répandue dans leur pays, les trois principaux motifs de discrimination étant : « être Rom » (61 % des répondants), fondés sur « l’origine ethnique » (59 %) et la « couleur de peau » ( 59 %).
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