La nouvelle est que même Marine Le Pen, autrefois « la fille de son père », c’est-à-dire une nationaliste sinon une « fasciste », mais maintenant seulement une politicienne de droite émancipée, est prête à faire des changements constitutionnels en France dans le sens de la défense « droit à l’avortement ». La surprise de beaucoup est mitigée lorsqu’ils considèrent l’autre fait : que Le Pen est aussi une femme.
Bien sûr, l’initiative de l’amendement constitutionnel correspondant a été prise par le parti de Macron, qui a proposé d’inscrire la peine dans la constitution « Aucune femme ne peut se voir refuser le droit à un avortement. » La gauche du parti de Jean-Luc Mélenchon (France Insoumise) a exagéré à quel point c’était logique et plus loin : ils proposent d’écrire dans la constitution que «nul ne peut violer le droit à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception ».
L’explication que les gauchistes donnent pour leur version de la même chose est la suivante « et le droit à la contraception est attaqué quand quelqu’un veut attaquer l’avortement », ils ont donc défendu la formulation « Personne ne peut faire de mal » comment « plus compréhensible » ceux des macronistes cités plus haut.
La principale différence entre les deux propositions réside dans la suppression du nom « femme » de la proposition de gauche. De leur point de vue, cependant, la proposition améliore « puisqu’il n’exclut pas les personnes transgenres. » (Avec le terme, bien sûr « personnes trans » Les gauchistes désignent ceux qui sont nés de sexe féminin avant de changer d’identité et de conserver la capacité biologique de concevoir).
Le Pen, pour sa part, n’a pas agité le drapeau spécifiquement pour les personnes transgenres, bien sûr, mais elle était favorable à l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution française pour les femmes qui sont des femmes et qui s’identifient comme des femmes. Cependant, il a noté que la formulation pertinente était les mélansonistes « trop loin ».
Le Pen fonctionnait sous la législation sanitaire actuelle, qui fixe le délai légal pour l’interruption volontaire de grossesse à 14 semaines.
De leur côté, les républicains traditionnellement conservateurs ont posé leurs conditions pour soutenir un amendement constitutionnel : « Il faut s’assurer que cela ne remette pas en cause les conditions actuelles d’avortement », ses députés ont déclaré, ainsi que « Le droit à l’avortement ne devient pas absolu et inconditionnel. »
Le mouvement partisan pro-avortement a émergé en France en même temps qu’il y avait des exemples dans différents pays, des États-Unis à l’Europe, de la remise en cause du droit des femmes à l’avortement, mais aussi de la pression des mouvements « pour la vie » (à partir d’embryons).
Cependant, l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution française ne va pas de soi. Le Sénat doit également donner son accord pour que la proposition puisse ensuite être soumise à référendum. Le mois dernier, le Sénat français de droite a rejeté un texte similaire proposé par le gouvernement Macron de l’époque.
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