Le bond des investissements et des exportations est un tremplin vers une croissance forte et durable

Christos Staikouras
Ministère des finances

Dès le début de son mandat, le gouvernement a identifié comme l’une de ses principales priorités la transformation radicale du modèle de développement du pays, dans le but de parvenir à une croissance forte et durable, d’accroître la productivité, l’extraversion et la compétitivité de l’économie grecque et de combler les déficit d’investissement, créant de nombreux nouveaux emplois et renforçant la cohésion sociale.

Un objectif qui a été atteint malgré les conditions défavorables des crises complexes des trois dernières années. Notre économie a non seulement fait preuve d’une résilience remarquable au milieu de tests exogènes successifs et qui se chevauchent, mais aussi d’un dynamisme considérable et a réussi à être l’une des économies à la croissance la plus rapide d’Europe.

Plus important encore, le développement va de pair avec l’amélioration de la qualité de la richesse nationale, élément qui assure la durabilité de la croissance économique et constitue un tremplin précieux pour le renforcement global de notre pays.

Cette amélioration est due au renforcement impressionnant des investissements et des exportations. On estime que cette année après l’année précédente – et à un niveau record – nous réaliserons une nouvelle performance historique directement à l’étranger investissements et tu exportations produits et services.

Les géants « choisissent » la Grèce

Selon la Banque de Grèce, les investissements directs étrangers ont atteint 5,5 milliards d’euros en 2021, enregistrant les performances les plus élevées des vingt dernières années et poursuivant leur tendance à la hausse en 2022, ayant dépassé 90% de l’euro au cours des huit premiers mois de l’année précédente.

La Grèce attire des géants mondiaux de l’investissement tels qu’Amazon, Cisco, Deloitte, Digital Realty, Google, JP Morgan, Microsoft, Pfizer, Volkswagen, etc., qui donnent un vote de confiance à l’économie grecque et à ses perspectives.

L’OCDE a récemment confirmé le cours positif des investissements dans sa propre étude, et la Commission européenne estime également que notre pays sera un champion en Europe dans les trois prochaines années.

L’exportation s’accélère

Dans le même temps, la Grèce exporte plus que l’Italie, l’Espagne et la France en termes de PIB. Les exportations grecques de biens et services en 2021 ont établi un record, atteignant 41% du PIB, soit le double de celui de 2010.

Alors que les exportations réelles de biens ont atteint un niveau record au deuxième trimestre 2022, dépassant de 75 % le volume trimestriel moyen de toute la période pré-pandémique depuis 1995 !

Et la base d’exportation est très diversifiée, avec une croissance impressionnante des exportations de haute technologie approchant désormais les parts des pays développés comme l’Allemagne.

On note que, sur la base des données de la Banque mondiale, la Grèce comptait en 2021 six catégories de biens dont les exportations dépassaient 1 % du PIB, alors qu’avant le début de la crise de la dette grecque, elle n’en comptait qu’une seule, à savoir les produits pétroliers.

Ce grand virage de notre économie vers l’extraversion et l’investissement est le résultat de :

1. Les politiques budgétaires responsables, prudentes, favorables à l’investissement et au développement du gouvernement, dont l’élément clé est la réduction des impôts et des cotisations d’assurance, mettant en œuvre de manière cohérente ses engagements préélectoraux, malgré les défis posés par les crises successives et qui se chevauchent.

Selon un récent rapport de l’Economist Intelligence Unit, la Grèce a été à l’avant-garde de l’amélioration de l’environnement des affaires au cours des trois dernières années, grimpant de 16 places.

Cette nette amélioration, comme le note le rapport, « reflète peut-être le faible point de départ, mais est largement due aux politiques favorables aux entreprises du gouvernement, qui ont mis en œuvre des réformes, réduit les impôts et restauré la confiance dans le pays ».

2 Soutenir les ménages et les entreprises autant que l’espace budgétaire permet d’atténuer l’impact des crises – notamment sur la classe moyenne et nos concitoyens les plus vulnérables – sans mettre en jeu l’avenir du pays.

3. Le renforcement de la liquidité dans l’économie réelle, qui se traduit par la stimulation progressive de l’expansion du crédit et l’utilisation la plus optimale et tournée vers l’avenir des fonds du fonds de reconstruction, en mettant l’accent sur la transformation économique et sociale du pays, en favorisant la transition verte et numérique, promouvoir l’emploi, les compétences et la cohésion sociale, encourager l’investissement privé, la recherche et l’innovation, la croissance et l’extraversion des entreprises. 372 projets avec un budget de 13,5 milliards d’euros ont déjà été inclus dans le domaine du financement, tandis que 160 projets d’investissement avec un budget de 7,14 milliards d’euros ont été déposés dans le domaine du crédit. De ce montant, plus d’un milliard d’euros concernent des investissements dans des petites et moyennes entreprises.

4 La mise en œuvre des changements structurels, des réformes et des privatisations et l’utilisation efficace des biens publics. Changements et réformes structurels, y compris, entre autres, la création d’incitations pour attirer les investissements et le capital humain, la modernisation du cadre réglementaire pour les entreprises, la facilitation et la promotion d’un esprit d’entreprise sain.

Bien sûr, nous sommes pleinement conscients des difficultés et des défis croissants de l’époque que nous traversons, internationalement caractérisée par l’incertitude. L’instabilité géopolitique et son impact sur le secteur de l’énergie et le champ des prix dépassent les estimations initiales d’intensité et de durée à l’échelle mondiale.

C’est pourquoi nous sommes appelés à préserver tout ce que nous avons acquis grâce à un travail acharné – foyers, entreprises et gouvernements. Et de « construire » dessus afin de justifier les perspectives positives de notre économie, de les renforcer davantage, d’améliorer le quotidien de chaque citoyen et d’assurer un avenir meilleur, notamment aux jeunes.

En tant que gouvernement, nous continuons et continuerons à travailler fort, systématiquement et efficacement dans ce sens, pour une économie plus productive, pour une société plus juste, pour un pays plus prospère et plus fort sur la scène internationale !

Thibault Tremble

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