Le journal H Hurriyet tente maintenant de défendre les intérêts de la Turquie en reprochant au Premier ministre Kyriakos Mitsotakis son attitude générale envers le pays voisin.
Selon un article de journal pertinent, Kyriakos Mitsotakis porte avec lui la carte de la « patrie bleue » de la Turquie et souligne que la politique des « distances peut-être » ne peut pas être poursuivie. Le paradoxe, bien sûr, c’est que le journal ne voit rien à redire à la carte qui pourrait provoquer des réactions du public.
Cependant, le Premier ministre grec a présenté la carte « Patrie bleue » au chancelier allemand Olaf Soltz, affirmant que la Turquie continue de contester à la fois rhétoriquement et sur le terrain par des survols de combattants turcs et des violations de l’espace aérien grec.
La publication turque semble également agacée par les déclarations d’Emanuel Macron, dans lesquelles le président français a exprimé son soutien à la Grèce et condamné la remise en cause de la souveraineté grecque sur les îles.
Il est rappelé qu’Emanuel Macron a fait la déclaration suivante après le sommet :
« Un dernier mot ici pour dire que lors des travaux du Conseil, le Premier ministre grec a exprimé très fermement les préoccupations légitimes de la Grèce et a condamné les déclarations faites par de nombreux responsables turcs mettant en cause la souveraineté de la Grèce sur plusieurs de ses îles. Je voudrais bien sûr exprimer le soutien de tous les Européens et de la France en particulier. « Personne ne peut aujourd’hui mettre en péril la souveraineté de certains Etats membres et je crois que ces déclarations doivent être condamnées au plus vite, ce que je viens de faire. »
Et tout cela alors que le « figaro » français évoque le procès de la féministe turque Fidam Ataselim qui, sous prétexte de défense, est accusée « d’activités contraires à la loi et aux bonnes mœurs et veut détruire la structure familiale, les droits des femmes ».
Dans une déclaration au journal français, Ataselim a déclaré que les dirigeants politiques turcs franchissaient une nouvelle étape dans la répression de la société civile, qui est loin de se limiter au mouvement féministe. Selon elle, avec les prochaines élections présidentielles et législatives de juin 2024, il y a clairement une pression croissante. A titre d’exemple, elle cite les procès et les condamnations des deux derniers mois.
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