De Dimitris Gatsiou
Le marathon ρα grec d’internationalisation des nouvelles explosions rhétoriques de la Turquie se précipitant pour ré-ioniser l’environnement de la mer Egée et de la Méditerranée orientale porte ses fruits.
Face aux pillages du président Recep Tayyip Erdo.an, face aux propos provocateurs de voisins de hauts responsables qui… tirent les ficelles de la retenue verbale, la communauté internationale vise ouvertement Athènes et ses suites.
Un marathon qui a commencé avec la visite du Premier ministre aux États-Unis d’Amérique et s’est achevé avec le sommet extraordinaire des « 27 » chefs d’État ou de gouvernement de l’Union européenne.
Hier est venue la présence de Mitsotakis sur Kos et Pserimos pour envoyer de nouveaux messages, Athènes proposant une stratégie de respect du droit international, mais aussi le renforcement continu de ses alliances à Bruxelles et à l’OTAN.
« La politique étrangère de notre pays en est une de cohérence, de stabilité et de principe. C’est une politique de respect du droit international sans ambiguïté ni ragots. En même temps, nous sommes catégoriques sur les questions de notre souveraineté nationale et de nos droits souverains.
Notre crédibilité, la stabilité de nos positions, mais aussi notre capacité à défendre nos intérêts nationaux ont fait de la Grèce un facteur de stabilité et de paix dans toute la région. « Cette déclaration reflète également cette réalité dans les déclarations de soutien de nos alliés », a déclaré le porte-parole du gouvernement depuis la salle de presse.
La capitale grecque attend les deux prochaines grandes étapes en juin. Le Conseil européen régulier, ainsi que le sommet de l’OTAN à Madrid, ont averti Ankara que ses lionnes seraient un gros sujet de discussion si elle ne quittait pas le rivage de la provocation.
Et l’objectif dans le prochain espace d’information, celui du sommet des « 27 », sera une condamnation explicite et claire de la Turquie dans le texte des conclusions.
L’une des choses qui maintient Athènes dans ce dynamisme, et qui fait le bonheur de la capitale grecque, c’est que la communauté internationale condamne désormais ouvertement le révisionnisme turc. Il se prononce ouvertement pour condamner les actes visant à remettre en cause la souveraineté des îles de la mer Égée. Et les claques sur la direction du voisin se succèdent. Comme le soulignent les responsables gouvernementaux :
Le président de la République française, Emmanuel Macron, dans ses déclarations au lendemain du Conseil européen extraordinaire, après avoir évoqué l’intervention du Premier ministre sur les provocations turques, a souligné : « Je voudrais exprimer le soutien de tous les Européens, en particulier de France Personne » Elle peut mettre en danger la souveraineté des États membres aujourd’hui. Ces déclarations doivent être condamnées au plus vite, ce que je viens de faire.
– Un jour après la rencontre Mitsotakis-Solz à Bruxelles, le représentant du gouvernement fédéral a clairement indiqué sa distanciation par rapport à la ligne des distances égales. « La chancelière est d’avis que tous les alliés de l’OTAN doivent s’abstenir de se provoquer… Envahir l’espace aérien grec et survoler les îles grecques est inacceptable… La contestation de la souveraineté des pays ne peut être acceptée – l’Union européenne », a déclaré le représentant du gouvernement fédéral.
-Le représentant du ministère des Affaires étrangères a soutenu les positions grecques. « La souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être respectées et protégées. La souveraineté grecque sur ces îles est incontestable. Nous exhortons nos alliés à éviter toute rhétorique qui pourrait encore aggraver les tensions », a-t-il déclaré.
-Condamnant la provocation d’Ankara et les violations de l’espace aérien grec, la Commission européenne a déclaré : « La Commission est consciente de l’augmentation récente des violations de l’espace aérien grec par des avions de guerre turcs, ainsi que par des véhicules aériens sans pilote…
Les vols d’avions militaires au-dessus des colonies grecques sont une violation du droit international, tandis que la Turquie doit expressément s’engager à respecter les relations de bon voisinage, les accords internationaux et le règlement pacifique des différends, en faisant appel à la Cour internationale de justice si nécessaire…
« La Commission continuera d’appeler la Turquie à mettre fin à toutes les menaces et actions qui nuisent aux relations de bon voisinage et à respecter la souveraineté de tous les États membres de l’Union européenne », a déclaré Bruxelles dans un communiqué.
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